Benabdelmalek Ramdane

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Ramdane Banabdelmalek
Benabdelmalek Ramdane

Surnom Si Abdallah
Naissance
Constantine
Décès (à 26 ans)
Forêt de Bourahma, Ouillis
Mort au combat
Origine Drapeau de l'Algérie Algérie
Allégeance FLN
Arme Armée de libération nationale
Conflits Guerre d'Algérie
Autres fonctions Membre de la Comité révolutionnaire d'unité et d'action

Ramdane Benabdelmalek ou Benabdelmalek Ramdane, ave le nom de guerre Si Abdallah[1], né en à Constantine, et mort en chahid le à Ouillis, est un combattant indépendantiste de la guerre d'Algérie.

Il est considéré comme le premier martyr de la guerre d'Algérie[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Depuis 1934[1], Benabdelmalek Ramdane a étudié à l'école primaire française (Argo) de Constantine[2], ensuite, il a étudié à l’association Es-salam où il a appris la langue arabe. Ramdane poursuit ses études jusqu'à la fin du collège puis les abandonne en raison des conditions économiques difficiles[1].

Engagement politique et militant[modifier | modifier le code]

Benabdelmalek Ramdane entre très tôt en politique, où il rejoint les rangs du parti du peuple algérien en 1942, d'amis du manifeste et de la liberté en 1944, puis du mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques en 1946[1]. En 1947, lorsque l'organisation spéciale (O.S) a été fondée, il a été l'un des premiers jeunes à répondre à son appel[2].

Il se rend en France en 1948-1949 puis revient en Algérie en 1951[2].

En 1952, il a été arrêté deux fois et envoyé en prison, mais les deux fois, il a réussi à s'évader, l'un de la prison de Souk Ahras, et le second d'Aïn Bouziane, il s'installe ensuite dans la région de Mostaganem, où il a travaillé à la préparation de la lutte armée en organisant des réunions avec les militants, en planifiant des opérations et en collectant des armes[1].

Ramdane était l'adjoint de Larbi Ben M'hidi à Oranie[3], et membre du groupe historique des 22 (1954)[4].

Après le déclenchement de la révolution le , il a mené sept opérations fidaies[5], dont l'attaque contre le quartier général de la gendarmerie à Sidi Ali, en plus de certaines opérations dans la région de Ouillis[3].

Sa mort[modifier | modifier le code]

Après avoir effectué les premières opérations, Benabdelmalek Ramdane est mort en chahid, dans un accrochage violent lors d'une embuscade dans la forêt de Bourahma (région de Ouillis) le [1].

Hommages[modifier | modifier le code]

En Algérie, des installations portent son nom, dont le stade Ben Abdelmalek Ramdane de sa ville natale, la commune d'Abdelmalek Ramdane (Wilaya de Mostaganem) dans laquelle il est tombé en martyr, l'espace chahid Benabdelmalek Ramdane au musée du moudjahid de Mostaganem[5], en plus de la place Benabdelmalek Ramdane à Oran[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Benabdelmalek Ramdane, premier martyr de la guerre de libération nationale », sur dknews-dz.com,
  2. a b et c (ar) MUSÉE RÉGIONAL DU MUJAHID SKIKDA, « Le Martyr ben Abdelmalek Ramadane », sur skikdamusee.weebly.com
  3. a et b (ar) « Ben Abdelmalek Ramdane, le premier martyr de la révolution », sur africanews.dz,
  4. Abderrahmane Kiouane, Aux sources immédiates du 1er novembre 1954, Dahlab, , 164 p. (ISBN 9789961610893, lire en ligne), p. 154
  5. a et b « Ouverture de l’espace "chahid Benabdelmalek Ramdane" au musée du moudjahid de Mostaganem », sur aps.dz,
  6. Académie des sciences et lettres de Montpellier, « Comment raconter un voyage sans ennuyer ses auditeurs », Bulletin mensuel de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier,‎ , p. 53 (lire en ligne)