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Régiment des chevaliers-gardes

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Régiment des chevaliers-gardes
Кавалергардский полк
Image illustrative de l’article Régiment des chevaliers-gardes
Officier des chevaliers-garde en 1914.

Création 1724
Dissolution 1918
Pays Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Allégeance Garde impériale
Branche Cavalerie
Type régiment
Fait partie de 1re division de cavalerie de la Garde
Garnison Saint-Pétersbourg
Guerres Guerres napoléoniennes, Insurrection de Novembre, Première Guerre mondiale
Batailles Austerlitz, Bataille d'Heilsberg, Borodino, Lützen, Bataille de Kulm, Leipzig, Fère-Champenoise
Commandant historique Pierre Ier le Grand


Revue des chevaliers-gardes devant le Palais Éliaguine à Saint-Pétersbourg

Les chevaliers-gardes forme une unité de cavalerie de la Garde impériale russe sous l'Empire russe. Formée en 1724 par la Tsarine Catherine Ireafin de servir de régiment de garde du corps et garde d'honneur. Le régiment étaient composé uniquement de nobles, et qui recrute les plus grands noms de l’aristocratie de Russie. A son apogée le régiment comprenait quatre escadrons. En 1918 à la suite de la révolution de 1917 le régiment est dissous.

  • 1724 : le 30 mars création d’une unité d’escorte de Catherine Ire, formée de nobles, et nommée les Chevaliers Gardes.
  • De 1724 à 1740 : reformations à l’occasion des couronnements, dissolution ensuite. Le Tsar Pierre Ier le Grand pris le titre de capitaine de l'unité.
  • 1742 : les chevaliers-gardes forment une compagnie de cavalerie, intégrée au régiment Préobrajensky. Sous le règne de Catherine II, ils sont affectés à la garde du palais
  • 1799 : le l’unité devient permanente sous l'appellation de Garde-du-Corps (= Kavalergardia )
  • 1800 : le , l'unité devient le régiment des Chevaliers-Gardes à 3 escadrons
  • À partir de 1805 : beaucoup d'anciens de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem prennent du service dans les chevaliers-gardes
  • 1881 : le l'impératrice Maria Feodorovna, épouse de Alexandre III de Russie, est nommée commandant-en-chef du régiment
  • 1894 : le l'unité est renommée: régiment des Chevaliers-Gardes de Sa Majesté l'Impératrice
  • 1918 : à la suite de la révolution russe le régiment est dissous comme tous les autres régiments de la garde impériale russe.

Chefs de corps

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Faits d’armes célèbres

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  •  : charge à Austerlitz commandée par le prince Repnine : l’escadron est détruit par une contre-charge des grenadiers à cheval et des mamelouks de la Garde impériale du général Rapp, et Repnine est fait prisonnier[1]. Il est présenté à Napoléon qui lui dit « Vos hommes se sont bien battus », ce à quoi le prince répond « C'est un grand compliment venant d'un si grand homme ». Après cette conversation, l'Empereur ordonne que le prince soit conduit à son bivouac et que le baron Larrey inspecte ses blessures[réf. nécessaire].
Lithographie russe représentant l'affrontement entre les chevaliers-gardes de Repnine et la cavalerie française de la Garde impériale à Austerlitz.

Membres célèbres

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Nicolas Chipov

Les chevaliers-gardes avaient leur caserne à Saint-Pétersbourg, ainsi qu’un boulevard. Le tsar était le colonel en chef du régiment. Lors d'une revue, l'un d'eux jeta son casque à terre alors que le régiment arrivait au galop : ce dernier s'arrêta à la hauteur du casque impérial et le commandant, descendant de son cheval, remit le casque au tsar. À partir de 1826, leur marche est la Dame blanche, de François-Adrien Boieldieu (dame blanche signifiant arme blanche dans leur argot). Les instruments de la fanfare régimentaire, actuellement conservée au musée royal de l'armée et de l'histoire militaire de Bruxelles, avaient une sonorité particulière car ils étaient faits dans du métal argenté.

Particularités régimentaires

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Officiers des chevaliers gardes lors des campagnes de 1814 et 1815 par Bogdan Willewalde.

Les engagés se devaient être de haute taille, blonds et sans barbe et avoir les yeux bleus.

La couleur de la robe des chevaux dépendait de l'escadron auquel ils appartenaient :

  • 1° escadron : robe baie claire ;
  • 2° escadron : robe baie plus prononcée avec taches ;
  • 3° escadron : robe baie plus prononcée sans taches ;
  • 4° escadron : robe baie noire ;
  • les montures des trompettes avaient une robe grise.



Récompenses régimentaires

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En outre les banderoles arborent les dates « 1799-1899 ».

Iconographies historiques

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Références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. François-Guy Hourtoulle, Austerlitz, le soleil de l'Aigle, Paris, Histoire et collection, , 128 p. (ISBN 978-2352502463)