Proxène
Dans la Grèce antique, un proxène est un citoyen influent[1], protecteur et défenseur des intérêts de citoyens d'une autre cité[2]. Cimon et Callias le Prodigue[3],[4] furent proxènes d'Athènes à Sparte.
Sources antiques
- Pierre Chambry (dir.), Xénophon. Œuvres complètes : Les Helléniques. L'Apologie de Socrate. Les Mémorables, t. III, Garnier-Flammarion, (1re éd. 1967).
- (grc + fr) Xénophon (trad. François Ollier), Le Banquet. Apologie de Socrate., Flammarion, (1re éd. 1961) (ISBN 9782251003344), p. 47.
- Émile Chambry, Émeline Marquis, Alain Billault et Dominique Goust (trad. Émile Chambry), Lucien de Samosate : Œuvres complètes, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1248 p. (ISBN 9782221109021).
Notes et références
- Xénophon 2014, p. 118.
- Lucien de Samosate 2015, p. 40.
- Xénophon 1967
- Xénophon 2014, p. 78, 118.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) André Gerolymatos, Espionage and treason. A study of the proxenia in political and military intelligence gathering in classical Greece, Amsterdam, J. C. Gieben, 1984. (ISBN 90-70265-16-8)
Article connexe
Lien externe
- Xénophon, Helléniques [lire en ligne] (Livre VI, 3)