Projet:Les Mille Pages/Ruth L. Kirschstein

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ruth L. Kirschstein
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
BethesdaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université Tulane
Tulane University School of Medicine (en)
Université de Long IslandVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Conjoint
Alan S. Rabson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions
Liste détaillée
Dr. Nathan Davis Award for Members of the Executive Branch in Career Public Service (d) ()
Docteur honoris causa du Spelman College (d) ()
Docteure honoris causa de l'université de Miami ()
Maryland Women's Hall of Fame (en) ()
Membre de l'Académie américaine des arts et des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata

Ruth Lillian Kirschstein (12 octobre 1926 - 6 octobre 2009) est une pathologiste américaine et administratrice scientifique aux National Institutes of Health (NIH). Kirschstein est directrice de l'Institut national des sciences médicales générales, directrice adjointe des NIH dans les années 1990, et directrice intérimaire des NIH en 1993 et 2000-2002[1].

Elle était membre de l'Académie américaine des arts et des sciences et membre de l'Institut de médecine. En 2002, le Congrès a renommé le programme de bourses d'études supérieures des NIH en "Ruth L. Kirschstein National Research Service Award" en l'honneur du travail de Kirschstein aux NIH.[2]

Bien qu'elle ait suivi une formation de pianiste classique, elle s'est orientée vers la médecine, obtenant en 1947 un diplôme de l'université de Long Island et un doctorat en médecine de l'université de Tulane en 1951[1]. Elle fait son internat en médecine et en chirurgie à l'hôpital du comté de Kings et effectue sa résidence en pathologie à l'hôpital Providence de Détroit, à l'hôpital universitaire de Tulane et au centre clinique des NIH[3].

Kirschstein est née dans une famille d'origine juive russe à Brooklyn, New York, en 1926[4],[5],[6] Bien qu'elle ait suivi une formation de pianiste classique, elle s'est orientée vers la médecine, obtenant un diplôme en 1947 à l'Université de Long Island et un diplôme de médecine à l'université de Tulane en 1951[1]. Elle fait son internat en médecine et en chirurgie à l'hôpital du comté de Kings et effectue des résidences médicales en pathologie à l'Hôpital Providence de Détroit, à l'Hôpital universitaire de Tulane et au Centre clinique du NIH[3].

Elle est mariée pendant 59 ans à Alan S. Rabson, pathologiste et directeur adjoint du National Cancer Institute[1],[7].

Le seul enfant de Kirschstein, Arnold B. Rabson, est né en 1955, l'année où elle et son mari sont arrivés au NIH[8].

Kirschstein rejoint le NIH en 1955. Elle a étudié la pathologie clinique, la médecine de laboratoire, le cancer d'origine virale et développe le test de sécurité pour les vaccins contre la polio suite à l'incident Cutter de 1955, en plus de travailler sur la sécurité du vaccin contre la rougeole[1],[2].

En 1972, Kirschstein devient directrice adjointe de la Division of Biologics Standards, une division de recherche qui est transférée des NIH à la Food and Drug Administration, où elle a enquêté sur la sécurité de l'édulcorant artificiel cyclamate. Lorsqu'elle est revenue au NIH en 1974, Kirschstein devient la première femme à diriger un institut lorsqu'elle est nommée directrice du National Institute of General Medical Sciences (NIGMS)[1]. Au NIGMS, elle a rehaussé le profil de l'institut, persuadant le Congrès d'augmenter considérablement le financement de la recherche fondamentale en sciences médicales. Elle s'est également faite la championne du soutien à la formation à la recherche, en particulier pour les minorités sous-représentées, travail qui est reconnu par le Congrès qui a renommé les National Research Service Awards, en tant que Ruth L. Kirschstein National Research Service Awards. Mme Kirschstein est directrice adjointe du NIH sous la direction du Dr Harold Varmus, de 1993 à 1999. Elle est directrice intérimaire des National Institutes of Health à deux reprises, en 1993, puis de nouveau de 2000 à 2002.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Elle reçoit des diplômes honorifiques de l'école de médecine de l'université de Rochester, de l'université de Long Island, de l'université d'Atlanta, du Medical College of Ohio, de l'université de Brown, de l'université de Tulane et de l'école de médecine de Mount Sinai[3].

Parmi les prix reçus par Kirschstein figurent le Georgeanna Seegar Jones Women's Health Lifetime Achievement Award, le Public Service Award de la Federation of American Societies for Experimental Biology, le Dr. Nathan Davis Award, la Harvey Wiley FDA Special Citation, le Presidential Rank Award of Distinguished Executive (la plus haute distinction de la fonction publique du pays), le PHS Equal Opportunity Achievement Award, le Alice C. Evans Award, et des récompenses pour service supérieur du Department of Health, Education and Welfare et du United States Public Health Service.[1],[3]. Elle est membre élu de l'Institute of Medicine (Académie nationale de médecine).

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ruth L. Kirschstein » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e f et g "Pathologist Helped Ensure Vaccines' Safety", October 17, 2009, Washington Post
  2. a et b "Taken for Granted: NIH's Dr. Ruth" by Beryl Lieff Benderly, Science DOI 10.1126/science.caredit.a0900150
  3. a b c et d Ruth L. Kirschstein, M.D., Maryland Women Hall of Fame
  4. (en) « Always There: The Remarkable Life of Ruth Lillian Kirschstein, M.D. », National Institutes of Health,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Andrew D. Hollenbach, A Practical Guide to Writing a Ruth L. Kirschstein NRSA Grant, Academic Press, (ISBN 9780128153376, lire en ligne), p. 1
  6. (en) Alison Davis, Always There: The Remarkable Life of Ruth L. Kirschstein, M.D., (lire en ligne), p. 6
  7. " Ruth Kirschstein and Alan Rabson", Science 15 June 2001: Vol. 292. no. 5524, pg. 1989 DOI 10.1126/science.292.5524.1989
  8. (en) Alison Davis, Always There, NIH (ISBN 978-0-9797540-4-3)

Liens externes[modifier | modifier le code]