Philippe Forêt

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Philippe Forêt
Biographie
Formation
Université de Chicago (doctorat) ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Université de Bâle (depuis le )
Université Louis-et-Maximilien de Munich (depuis )
Université de Zurich (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

Philippe Forêt est géographe et sinologue.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études avec Hou Renzhi à l'Université de Pékin, Philippe Forêt écrit, sous la direction de Paul Wheatley[1], une thèse sur l'aménagement du paysage de Chengde, la capitale d'été de la dynastie Qing. L'Université de Chicago lui décerne un Ph.D. pour des travaux qui contribuent à l'apparition de l'école de la « New Qing History (en) » de Mark Eliott et de James Millward. Il poursuit sa formation post-doctorale d'abord au Collège de France avec Pierre-Etienne Will, puis à l'Université de Californie à Berkeley avec Allan Pred[2]. Philippe Forêt est ensuite nommé professeur assistant de géographie chinoise à l'Université du Texas à Austin et à l'Université d'Oklahoma.

De retour en Europe, il travaille avec Lorenz Hurni[3] comme chercheur du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique à l'Institut de cartographie de l'École polytechnique fédérale de Zurich. Résident au Collège de Suède, Philippe Forêt est promu professeur associé en études chinoises[4] à l'Université de Nottingham, puis devient chercheur et professeur invité à l'Université de Stockholm. Après une année comme résident de l'Institut d'Etudes Avancés de Nantes, il est nommé chercheur à l'Université de Saint-Gall, puis professeur à l'Université Nazarbayev. Il est alors élu "Fellow" par le Centre Rachel Carson pour l'Environnement et la Société de l'Université Ludwig-Maximilians de Munich.

Les publications de Philippe Forêt portent sur l'histoire de l'environnement et le développement de la Chine moderne. Ses recherches actuelles sur la mobilité des connaissances examinent le rôle de l'Asie centrale dans les débats sur le changement climatique. Depuis 2013, il est co-directeur avec Marc Hall et Christoph Kueffer de "Environmental Humanities Switzerland", le programme en sciences humaines de l'environnement de l'Académie Suisse pour la Recherche sur l'Environnement et l'Ecologie (SAGUF, Académie Suisse des Sciences). En 2020, Max Bergman et lui créent à l'Université de Bâle le programme "Social Transitions Research".

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mapping Chengde. Honolulu: University of Hawaii Press, 2000. (ISBN 0824822935) [5]
  • La Haute-Asie telle qu’ils l’ont vue. Explorateurs et scientifiques de 1820 à 1940. Avec Aymon Baud et Svetlana Gorshenina. Genève: Olizane, 2003. (ISBN 288086299 X) [6]
  • New Qing Imperial History. Avec Ruth Dunnell, Mark Elliott et Jim Millward, eds. Londres: Routledge, 2004 et 2011. (ISBN 0415320062) [7]
  • La véritable histoire d’une montagne plus grande que l’Himalaya. Paris: Bréal, 2004. (ISBN 2 7495 0346 9) [8]
  • The Journey of Maps and Images on the Silk Road. Avec Andreas Kaplony, eds. Leyde: Brill Academic Publishers, 2008. (ISBN 9789004171657) [9]

Bourses et résidences[modifier | modifier le code]

  • Bourse de recherche du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (SNF/FNS), 2002-2004.
  • Bourse de recherche de la Fondation Gerda Henkel, 2006-2007.
  • Résidence au Collège de Suède, 2007-2008[10].
  • Résidence à l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes, 2011-2012[11].
  • Résidences au Centre Rachel Carson de l'Université Ludwig-Maximilians, 2017 et 2018.

Sources et liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) W. R. Mead, D. R. Harris, « Obituary: Professor Paul Wheatley », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. http://oldweb.geog.berkeley.edu/PeopleHistory/faculty/AllanPred_InMemoriam.html « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  3. « Lorenz Hurni », sur ethz.ch (consulté le ).
  4. (en) « Staff Look-up - The University of Nottingham », sur nottingham.ac.uk via Wikiwix (consulté le ).
  5. (en) Philippe Forêt, Mapping Chengde : The Qing Landscape Enterprise, , 209 p. (ISBN 978-0-8248-2293-4, lire en ligne).
  6. Aymon Baud, Philippe Forêt et Svetlana Gorshenina, La Haute-Asie telle qu'ils l'ont vue : explorateurs et scientifiques de 1820 à 1940, , 144 p. (ISBN 978-2-88086-299-2, lire en ligne).
  7. (en) Ruth W. Dunnell, Mark C. Elliott et Philippe Foret, New Qing Imperial History : The Making of Inner Asian Empire at Qing Chengde, , 288 p. (ISBN 978-1-134-36221-9, lire en ligne).
  8. Philippe Forêt, La véritable histoire d'une montagne plus grande que l'Himalaya, , 287 p. (ISBN 978-2-7495-0346-2, lire en ligne).
  9. (en) Philippe Forêt et Andreas Kaplony, The Journey of Maps and Images on the Silk Road, , 243 p. (ISBN 978-90-04-17165-7, lire en ligne).
  10. « Swedish Collegium for Advanced Study », sur uu.se (consulté le ).
  11. http://www.iea-nantes.fr/fr/