Phare de Cap Corbelin

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Phare de Cap Corbelin
Le phare de Cap Corbelin
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
Électrification
secteur
Gardienné
oui
Visiteurs
Non
Architecture
Hauteur
16 m
Hauteur focale
42 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Lanterne
Lampe
Portée
22 NMVoir et modifier les données sur Wikidata
Feux
Fl(2+3) WR 15sVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
ARLHS
Amirauté
E6580Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
NGA
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
(Voir situation sur carte : mer Méditerranée)
Géolocalisation sur la carte : Algérie
(Voir situation sur carte : Algérie)

Le phare de Cap Corbelin est un phare de jalonnement situé à l'extrémité est de la baie d'Azeffoun sur la corniche kabyle.

Historique[modifier | modifier le code]

Il semble qu'avant la colonisation seuls quelques rares fanaux rudimentaires étaient placés aux abords des abris qui servaient de refuge aux vaisseaux barbaresques; tel le fanal ordinaire situé sur la haute tour du Peñon d'Alger. Dès les premières années de la conquête des feux plus efficaces furent installés aux points les plus caractéristiques. C'est ainsi qu'en 1834, les Français installent à la place du fanal d'Alger un appareil consistant en un feu fixe surmonté d'une couronne tournante portant 8 lampes avec réflecteurs disposées de manière à réaliser un feu à éclipses de 30 secondes en 30 secondes.

Le premier rapport officiel traitant de l'éclairage des côtes algériennes est un rapport de la Commission Nautique de l'Algérie de 1843 qui établit un rapport complet "des améliorations à apporter aux feux existants (neuf à l'époque), des feux à établir immédiatement, des feux à établir par la suite". Son exécution s'échelonna sur plusieurs années, avec les modifications imposées par les progrès de la technique et le développement de la navigation et dont les principales furent décidées par la Commission des Phares de 1861.

Les appareils ont été modifiés périodiquement entre 1860 et 1900. Les plus notables de ces améliorations consistèrent en la substitution de l'huile minérale par l'huile végétale en 1881 puis, par l'adoption de certains feux de lampe à niveau constant.

En 1902, nouveau programme d'amélioration de l'éclairage côtier par la mise en place d'une Commission Nautique Spéciale qui adopte un programme de réalisations de nouveaux phares, au Cap Corbelin entre autres, et prévoyant la substitution aux feux fixes existants de feux à éclats ou à occultataions avec ou sans secteurs colorés. Programme qui fut entièrement réalisé de 1904 à 1908 à l'exception de la jetée Nord du port d'Alger. L'électrification des feux principaux et des feux de ports fut poursuivie activement depuis la mission scientifique en Algérie, en 1924, de l'Ingénieur en chef du Service Central des Phares.

En outre quatre radiophares ont été mis en service; au phare de l'Amirauté à Alger (1931), au Cap de l'Aiguille (1938), au Cap Caxine (1938) et au Cap Matifou (1942). Les services techniques ont également prévu l'établissement dans des délais rapprochés de quatre ouvrages supplémentaires au Cap Ténès, au Cap Bengut, au cap Bougaroun et au Cap de Garde.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le phare est accessible par route.

Il est constitué d'une tour cylindrique en maçonnerie lisse de 16 m de hauteur et d'une élévation de 63,6 m au-dessus du niveau de la mer.

L' éclairage est assuré par un feu de couleur blanche à (2 + 1) éclats en 15 secondes. La portée lumineuse est de 22 milles nautiques, soit environ 41 km ce qui en fait un phare de second ordre.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Zinedine Zebar, Mohamed Balhi, Les phares d' Algérie, Casbah éditions, Alger 2015

Liens externes[modifier | modifier le code]