Paul Charles Dubois

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Paul Charles Dubois
Portrait de Paul Charles Dubois
Biographie
Naissance
La Chaux-de-Fonds
Décès
Berne
Sépulture BerneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité Suisse
Thématique
Formation Université de BerneVoir et modifier les données sur Wikidata
Profession Psychothérapeute (en) et neurologue (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Employeur Université de BerneVoir et modifier les données sur Wikidata
Auteurs associés
Influencé par Johann Christian August HeinrothVoir et modifier les données sur Wikidata

Paul Charles Dubois, né le à La Chaux-de-Fonds en Suisse et mort le à Berne, est un neurologue, neuropathologiste et psychothérapeute suisse. Il est considéré comme l'un des pionniers de la psychothérapie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils et petit-fils d'horlogers, il fait ses études de médecine à Berne ou il s'installe et pratique la médecine, notamment l'électrologie. Après avoir beaucoup publié sur le domaine et même avoir inventé un appareil, il se tourne vers ce qu'aujourd'hui nous appellerions la médecine psychosomatique. C'est ainsi qu'il construit sa technique psychothérapeutique sous forme d'un dialogue socratique. L'hypnose était sur le déclin, Freud allait élaborer sa théorie des névroses. Dubois était dans une sorte de middle-group de psychothérapeutes qui ne pratiquaient ni hypnose ni psychanalyse. Dans un dialogue, il cherchait à convaincre que ses patients (psychosomatiques) n'étaient pas malades. Il les examinait sur le plan somatique mais surtout et avant tout dialoguait avec eux dans un but de persuasion qui peut être vu comme une forme de suggestion. Dubois est resté éloigné de la psychanalyse qu'il connaissait et il n'est pas sûr que Freud ait eu connaissance de ses travaux. L'homme aux loups (Serge Pankejeff) devait être initialement traité à Berne par Dubois, mais à Vienne il a rencontré Freud, est devenu son patient et a renoncé à aller chez Dubois. Il a encore connu d'illustres patients qu'il a soignés à Berne selon un régime sévère : hospitalisation d'un mois, régime alimentaire, etc. Ce médecin pouvait faire preuve d'un acharnement thérapeutique parfois démesuré. Il s'est engagé politiquement en défendant des thèses pacifistes, et en promouvant activement la neutralité de la Suisse dans la guerre 14-18.

Les deux livres deviendront des « best-sellers ».

Autres Œuvres[modifier | modifier le code]

L'éducation de soi-même, édition originale1909, 6e édition en 1916, chez Masson et Cie

Raison et sentiment, conférence faite à l'Aula de l'Université de Berne le 3 mars 1910, chez A.Francke, Berne

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]