Paul Cosnier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paul Cosnier
Fonction
Préfet des Bouches-du-Rhône
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/157/32)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul Cosnier, né le à Angers et mort le [2], est un contre-amiral français et commandeur de la Légion d'honneur qui fut brièvement préfet des Bouches-du-Rhône.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un notaire, Paul Cosnier entre dans la Marine en 1822. Nommé aspirant le , il devient enseigne de vaisseau le . Promu lieutenant de vaisseau le au port de Brest, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Capitaine de frégate le , puis capitaine de vaisseau le , il commande le vaisseau de 90 canons Suffren (en). Il est fait officier de la Légion d'honneur en 1855. Commandeur de la Légion d'honneur le , il est nommé au grade de contre-amiral le .

Le , il devient membre titulaire du Comité consultatif de l'artillerie de la marine et des colonies en compagnie du général de brigade Philippe Pélissier (-), et du général de brigade Richard Painé (-). Son mandat se termine le .

Le , Cosnier est nommé président de la Commission d’armement, où il succède à Léon-Robert Dalmas de Lapérouse (-). Il y siège en compagnie d'Amédée Louis Ribourt, capitaine de vaisseau ; de François Danguillecourt, commissaire ; de Marie Grasset, capitaine de frégate ; d'Edouard Rigaux, capitaine d'artillerie de marine ; d'Alfred Leroy de Méricourt, médecin en chef ; et de Jules Gisquet, capitaine de frégate, secrétaire de la commission. Passé membre du Comité d'artillerie, il cesse ses fonctions le .

Le ministre Ernest Picard le nomme préfet des Bouches-du-Rhône le . À ce poste, Cosnier tente en vain de rallier la garde nationale contre la Commune de Marseille. Lorsque la préfecture est envahie le , Cosnier résigne ses fonctions. Gaston Crémieux tente d'obtenir sa libération mais la foule la lui refuse. Sa défection lui est ultérieurement reprochée par les autorités Versaillaises et il se suicide le suivant.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Annuaires de la Marine des années 1841, 1849, 1857, 1860, 1863, 1864, 1865, 1869.

Notes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]