Parti radical-socialiste Camille Pelletan
Parti radical-socialiste Camille Pelletan | |
Présentation | |
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Président | Gabriel Cudenet |
Fondation | |
Scission de | Parti républicain, radical et radical-socialiste |
Disparition | 1945 |
Fusionné dans | Parti républicain, radical et radical-socialiste |
Positionnement | Gauche |
Idéologie | Radicalisme Laïcisme Solidarisme Républicanisme Antifascisme Union de la gauche |
Affiliation nationale | Front populaire |
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Le Parti radical-socialiste Camille Pelletan (PRS-CP) est créé à l'issue du congrès de Clermont-Ferrand du Parti radical en , en réaction à la participation de ministres radicaux au gouvernement Doumergue.
Son fondateur est Gabriel Cudenet, alors président de la fédération radicale-socialiste de Seine-et-Oise, qui prend le titre de président. Le reste du bureau est constitué de Suzanne Pelletan[1], présidente d'honneur, Jean Cotereau, vice-président, Henri Faron, vice-président, Armand Rozelaar, vice-président, Jean Sennac, vice-président, Pierre Le Brun, secrétaire général. Les deux derniers réintègrent le parti radical quand celui-ci adhère au Front populaire.
Aux législatives de 1936, le parti radical-socialiste Camille Pelletan compte trois élus (René Château, Lucien Camus, André Albert) qui participent au Front populaire au sein du groupe parlementaire de la Gauche indépendante. Le sénateur Emile Lisbonne rejoint en 1936 le parti, dont il devient président d'honneur.
Le PRS-CP, initialement prévu pour rassembler l'aile gauche de la famille radicale, ne connait pas le succès espéré et ses dirigeants réintègrent le « vieux » Parti radical à la Libération. Gabriel Cudenet évolue vers la droite et prend la présidence du Rassemblement des gauches républicaines jusqu'à sa mort en 1948.
Notes
[modifier | modifier le code]- Suzanne Pelletan était la petite cousine de Camille Pelletan. La veuve de ce dernier s'en indigna en ces termes : « De quel droit M. Cudenet se permet-il de placer sous le patronage d'une dame Pelletan qui n'est pas de la lignée [...] d'Eugène Pelletan un comité soi-disant radical-socialiste ? », cité in Paul Baquiast, une dynastie..., p. 397
Voir aussi
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Baquiast, Une dynastie de la bourgeoisie républicaine : les Pelletan, Paris/Montréal, Éditions L'Harmattan, , 512 p. (ISBN 2-7384-4768-6)