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Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris

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Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris
(წმიდა ნინოს ეკლესია)
Fondateur(s) comité comprenant Ilamaz Dadéchkéliani, Joseph Kémoularia et Lévan Zourabichvili
Autocéphalie ou autonomie
déclarée 1921, reconnue en 1929
Reconnaissance Traditionnelle
Siège Paris, France
Rite byzantin
Langue(s) liturgique(s) Géorgien (et Français)
Tradition musicale Géorgienne
Calendrier grégorien / julien révisé
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La Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris est une paroisse qui dépend du Patriarcat œcuménique de Constantinople, par l'intermédiaire, jusqu'en 1977, du Métropolite de Thyatire (basé à Londres et Exarque pour l'Europe occidentale et du Nord) et, ensuite, du Métropolite de France (par ailleurs président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France).

Elle a été fondée en 1929 par des réfugiés politiques géorgiens fuyant l'occupation de leur pays par l'Armée rouge.

Son siège est l'église Sainte-Nino, dans le 15e arrondissement de Paris[1].

Elle exerce son autorité religieuse sur le Carré géorgien du cimetière de Leuville-sur-Orge.

Son actuel recteur est l'Archiprêtre Artchil Davrichachvili.

Histoire

  • 1922 : à la suite de l'annexion soviétique de la Géorgie, la classe politique géorgienne (président et vice-présidents de parlement, présidents de gouvernement, députés) s'exile en France et établit une communauté géorgienne forte d'un millier de personnes, notamment à Leuville-sur-Orge[2].
  • 1929 : un comité, composé d'Ilamaz Dadéchkéliani (secrétaire de la Légation de Géorgie), Joseph Kémoularia et Lévan Zourabichvili[3], initie la création d'une paroisse à Paris : elle est légitimée par le Patriarcat de Constantinople et les autorités françaises.
  • 1931 : Grégoire Péradzé[4], ordonné prêtre par l'Exarque de Constantinople en Europe occidentale, devient le premier recteur de la Paroisse Sainte-Nino,
  • 1973 : l'Association cultuelle Sainte-Nino acquiert l'actuelle église Sainte-Nino de Paris
  • 1977 : la Paroisse Sainte-Nino relève de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France.

Le 1er novembre 2015, l'émission Les chemins de la foi de la télévision française (France 2) retransmet un témoignage de l'orthodoxie en France avec l'office de la Paroisse Sainte-Nino, ainsi que des entretiens avec le recteur, le marguillier et un membre du Conseil paroissial[5].


Législation

Trois actes fondent la légitimité de la Paroisse Sainte-Nino de Paris, un épitre du Patriarcat œcuménique de Constantinople, Basile III, le 29 avril 1929 (s'appuyant sur le principe de territorialité du IVe concile œcuménique), la déclaration des statuts de l'association cultuelle au Journal officiel français (23 août 1929) et la ratification des statuts par l'Exarque du Patriarcat œcuménique pour l'Europe occidentale et du Nord (17 septembre 1929).

Si la paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino entretient des relations avec l'Église orthodoxe de Géorgie, elle dépend hiérarchiquement du Patriarcat œcuménique de Constantinople par l'intermédiaire de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France comme le stipule le droit canonique[6].

Recteurs de la paroisse

  • 1931 - 6 décembre 1942 : Grégoire Péradzé (décès après déportation à Auschwitz)
  • 1943 - juin 1949 : Nicolas Zabakhidzé
  • juin 1949 - mars 1988 : Élie Mélia[7]
  • mars - septembre 1988 : Gabriel Henry
  • septembre 1988 - décembre 1992 : Méthode Alexiou
  • Depuis décembre 1992 : Artchil Davrichachvili

Notes et références

  1. ↑ Le siège de la Paroisse Sainte-Nino et l'église Sainte-Nino sont situés 6 - 8 rue de la Rosière, 75 015 à Paris, le secrétariat de l'Association cultuelle Sainte-Nino est situé 8 rue Bucourt, 92 210 à Saint-Cloud
  2. ↑ Le "carré géorgien" du cimetière communal de Leuville-sur-Orge
  3. ↑ Lévan Zourabichvili (1906-1975)
  4. ↑ Le Père Grégoire Péradzé (1899-1942)
  5. ↑ France 2 : « La Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris » émission du 1er novembre 2015.
  6. ↑ Tariel Zourabichvili (membre du Conseil paroissial), 80e anniversaire de la Paroisse
  7. ↑ Le Père Mélia (1915-1988)

Voir aussi

Liens externes

Sources

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