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Palestine mon pays

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Palestine mon pays
Auteur Mahmoud Darwich
Pays Palestine
Genre Poésie
Version originale
Langue Arabe
Version française
Traducteur Abdellatif Laâbi
Éditeur Éditions de Minuit

Palestine mon pays, sous-titré L'affaire du poème, est un ouvrage composé autour de trois poèmes de Mahmoud Darwich. Il est paru en français en 1988 aux éditions de Minuit[1].

Au printemps 1988[2], lors de la première intifada, un poème de Mahmoud Darwich circule parmi les manifestants palestiniens. Il s'agit de « Passants parmi des paroles étrangères ». Le poète est accusé de vouloir « répandre la haine » et « chasser les Juifs de la région[3] » par la classe politique israélienne[2].

En réponse, le poète « souligne d’abord que les appels au départ lancés dans son poème ne concernent à ses yeux que les territoires occupés après 1967 » et qu'il exprime une aspiration de son peuple, « le rêve de retrouver un pays qu’ils ne peuvent s’empêcher de considérer comme le leur, intégralement, même s’ils savent devoir se contenter d’une fraction[3] ».

Son éditeur, Jérôme Lindon, souhaite réinstaurer « le droit fondamental qu'a tout écrivain d'être lu dans son authenticité » et « la liberté pour les Palestiniens de revendiquer la Palestine pour patrie[4] ».

Composition de l'ouvrage

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  • Note de l'éditeur
  • Simone Bitton : « Le poème et la matraque »
  • Mahmoud Darwich : « Passants parmi des paroles étrangères » – « Notre pays c'est notre pays » – « L'hystérie du poème »
  • Mati Peled : « Un poème de la colère »
  • Ouri Avnéri : « L'arrogance de la gauche israélienne »

Notes et références

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  1. « Palestine mon pays », sur Éditions de Minuit (consulté le ).
  2. a et b Mona Chollet, « Guerre des pierres, guerre des mots Palestine mon pays, l’affaire du poème, de Mahmoud Darwich », sur Périphéries.net, (consulté le ).
  3. a et b Gauthier Ambrus, « La part de rêve des manifestants de Gaza », sur Le Temps, (consulté le ).
  4. Jérôme Lindon, « Passants parmi des paroles étrangères », sur Blogs.médiapart, (consulté le ).