Paix de Saint-Trond

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La paix de Saint-Trond fut signée à Saint-Trond le après la bataille de Montenaken.

Charles comte de Charolais (futur duc de Bourgogne) y avait vaincu les troupes liégeoises qui s'opposaient à l'autorité de leur prince-évêque Louis de Bourbon, un protégé de son père Philippe le Bon.

Contenu[modifier | modifier le code]

Après avoir occupé la ville de Saint-Trond, Charles imposa ses conditions aux Liégeois :

Les conséquences du traité[modifier | modifier le code]

Le traité ne pacifie pas la région. Les révoltes se succèdent et culminent lors du siège de Saint-Trond et de la bataille de Brustem (). Elles se terminent avec la mise à sac et l'incendie de Liège le . Il s'ensuit alors une époque de pénurie. L'industrie peine à se relever : les guerres ont détruit les installations de métallurgie à Liège et les ateliers de cuivre de Dinant. Les récoltes sont faibles et la population liégeoise souffre de la faim. Malgré tout, Charles exige le paiement de la rançon, ce qui accroît son impopularité dans la principauté[2]. Dès que sa mort devant Nancy est confirmée, Marie de Bourgogne abandonne () ses droits sur la principauté de Liège au prince-évêque Louis de Bourbon, son cousin. Celui-ci rétablit peu à peu les droits et libertés de la ville et de la principauté. En 1487, son successeur Jean de Hornes confirme ce rétablissement et signe la paix de Saint-Jacques.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Janssen, Sous La Crosse, socio-politique évolution, économique et culturelle du Pays de Liège, Bruxelles, Jean Janssen, 2000, p. 81.
  2. Paul Hars, Études critiques sur l'histoire de la principauté de Liège, Liège, Éditions Sciences et Lettres, 1957.

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]