Otto von Hoffmann (général)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Hoffmann.

Otto von Hoffmann (général)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
DresdeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Chef militaireVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Otto Wilhelm Leopold Gustav von Hoffmann (né le à Haynau et mort le à Dresde) est un lieutenant général prussien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

La famille Hoffmann est anoblie par le conseiller privé et chancelier Carl Christoph von Hoffmann (de) le . Ses parents sont le lieutenant prussien Friedrich von Hoffmann (1791-1824) et sa femme Luise Amalie, née Schubert (1798-1860). Son père est seigneur héréditaire de Straupitz dans l'arrondissement de Goldberg.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

En 1830, Hoffmann entre à l'institut d'éducation militaire pour garçons du château d'Annaburg en 1830, d'où il est sorti le pour devenir officier stagiaire dans le 11e régiment de grenadiers de l'armée prussienne. En fait, il doit devenir sous-officier, mais "en raison de ses excellentes connaissances et de sa conduite exemplaire", il devient drapeau portepee le , puis sous-lieutenant le . Du au , Hoffmann est affecté à l'École générale de guerre pour y poursuivre sa formation. À son retour, il devient d'abord enseignant à l'école divisionnaire de la 11e division d'infanterie le , puis adjudant du 12e brigade d'infanterie. À cet effet, il est promu premier lieutenant le . Le , il est relevé de ses fonctions et rejoint le le 24e régiment d'infanterie (de) en tant que commandant de compagnie. Le , il est transféré au ministère de la Guerre et le , il est promu major. À partir du , il est adjudant de l'Inspection générale de l'instruction et de la formation militaires et est muté au 35e régiment de fusiliers.

Hoffmann retourne le au 21e régiment d'infanterie en tant que chef de bataillon et arrive le à Löwenberg en tant que chef du 3e bataillon du 7e régiment de Landwehr. Il est ensuite affecté, à partir du , au commandement du bataillon de fusiliers du 22e régiment d'infanterie. Le , il est promu Lieutenant-colonel. Le , Hoffmann est chargé de commander le 32e régiment d'infanterie sous la forme d'une position à la suite. Le , il est nommé commandant et, en cette qualité, promu colonel le . Hoffmann reçoit l'ordre de l'Aigle rouge de 3e classe le et est réintégré au ministère de la Guerre le en tant que chef du département de l'armée. De plus, à partir du , il est membre de la direction militaire du gymnase central. Le , il reçoit de l'Autriche l'ordre de la Couronne de fer de 2e classe.

Au début de la guerre austro-prussienne de 1866, il est nommé commandant du 22e brigade d'infanterie le et promu major général le . La brigade fait partie de l'armée du prince héritier. Il reçoit l'ordre Pour le Mérite à la bataille de Skalitz. En outre, Hoffmann combat encore à la bataille de Sadowa. Le , il reçoit l'ordre de l'Aigle rouge de 2e classe avec feuilles de chêne. Lors de la mobilisation pour la guerre contre la France, Hoffmann est nommé commandant de la 12e division d'infanterie le et promu lieutenant-général le . Lors de cette campagne, il se distingue lors du siège de Paris et reçoit la croix de fer de 2e classe. Lorsque le , la brigade sous les ordres de Joseph Vinoy marche de Mézières à Paris, Hoffmann a reconnu leurs intentions et les empêchent, contre la volonté du général commandant du 6e corps d'armée (de) Wilhelm von Tümpling (bataille de Chevilly). En outre, il combatt à l'Haye, reçoit la croix de chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière le et la croix de fer de première classe le .

Après la conclusion de la paix, Hoffmann reçoit le le commandement de la 31e division d'infanterie et le l'étoile de l'ordre de l'Aigle rouge de 2e classe. En raison d'une grave maladie, il obtient le un congé de six mois qu'il met à profit pour voyager en Suisse et en Italie. Le , il reçoit à Dresde la Grand-Croix de l'ordre d'Albert. En raison de sa santé fragile, Hoffmann est muté le avec les compétences d'un commandant de division auprès des officiers de l'armée. Son état de santé ne s'étant pas amélioré, Hoffmann est mis à la disposition de l'armée le , avec une pension légale.

Famille[modifier | modifier le code]

Hoffmann se marie avec Karoline von Hoffmann (1818–1894) à Dresde le . Le couple a les enfants suivants :

  • Wilhelmine (1849-1875) mariée en 1871 avec Hermann Treusch von Buttlar (mort en 1905), major
  • Otto (1856-1915), lieutenant général prussien marié en 1879 avec Paula von Zglinitzki (née en 1860)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Otto_von_Hoffmann_(général)&oldid=210716891 ».