Opal Palmer Adisa

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Opal Palmer Adisa
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Biographie
Naissance
Nationalité
américaine (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté
Association for Ethnic Studies (d)
Society for the Study of Multi-Ethnic Literature of the United States (d)
National Writers Union (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinction
Prix littéraire PEN Oakland/Josephine Miles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
It Begins With Tears (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Opal Palmer Adisa, née le , est une poétesse, romancière, artiste de performance et éducatrice née en Jamaïque[1]. Présente dans plus de 400 anthologies, elle interprète régulièrement son travail sur la scène internationale[2]. Professeure émérite au California College of the Arts, Adisa est directrice de l'Institut d'études genre et de développement à l'Université des Indes occidentales du campus de Mona (Jamaïque), où elle réside.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Adisa est élevée à dix mille de Kingston, en Jamaïque, et fréquente une école dans la capitale. En 1970, elle étudie au Hunter College de New York et, en 1979, elle se rend dans la région de la baie de San Francisco afin de poursuivre des études en création littéraire[3]. Comme le note David Katz,

« le travail d'Adisa est influencé par son expérience d'enfant dans une plantation de canne à sucre dans la campagne jamaïcaine, où son père était chimiste et sa mère comptable. C’est dans ce contexte que la jeune Opal est initiée non seulement à l’art de raconter des histoires, mais également, après le divorce de ses parents, à l’oppression incessante à laquelle les femmes sont confrontées et aux injustices persistantes dont souffrent les pauvres. Ces expériences formatrices, associées aux efforts de sa mère pour améliorer la vie de ceux qui l'entouraient, ont donné à Adisa le désir de «donner la parole à des sans-voix» à un jeune âge. »[4]

Opal Palmer Adisa est titulaire de deux master de l'Université d'État de San Francisco et d’un doctorat de l’Université de Californie à Berkeley.

Carrière[modifier | modifier le code]

Enseignante[modifier | modifier le code]

Elle enseigne les cours de premier et deuxième cycle au California College of the Arts, à l'Université Stanford, à l'Université de Berkeley et à l'Université d'État de San Francisco[5]. De 1993 à 2017, Adisa enseigne l'écriture et la littérature et dirige le programme d'études sur la diversité ethnique et la diversité culturelle du California College of Art and Crafts à Oakland. Au printemps 2010, elle est nommée professeur et rédactrice en chef invitée à l'Université des îles Vierges (UVI), sur le campus de Sainte-Croix, et pendant deux ans, elle édite The Caribbean Writer (en), célèbre journal de l'UVI spécialisé dans la littérature des Caraïbes (en). En , Opal est nommée directrice de l'Institut d'études sur le genre et le développement à l'Université des Indes occidentales à Mona, en Jamaïque), où elle réside actuellement[6]. En 2018, Adisa obtient le statut de professeure émérite en l'honneur de ses 25 années de contribution au California College of the Arts dans son domaine[7].

Un élément important de sa poésie est l’utilisation de la langue nationale, à propos de laquelle elle dit :

« Je dois remercier Louise Bennett de m'avoir donné la permission, pour ainsi dire, d’écrire en langue nationale, car c’est son utilisation qui m'a permis de voir la beauté de notre langue.Il y.a juste des choses qui n'ont pas la même intimité ou couleur si elles ne sont pas dites dans la langue nationale. . . . J'utilise la langue nationale quand c'est le seul moyen et le meilleur moyen de faire passer mon message, de dire ce que je veux dire à partir du centre de mon nombril. Je l’utilise aussi pour interrompre et perturber l’anglais standard, me rappelant que j’ai une autre langue, mais aussi pour inciter les lecteurs à écouter et à lire plus attentivement, à puiser dans la langue les sensibilités caribéennes que je cherche toujours, parfois subtilement, d'autres fois avec plus de force. La langue nationale me permet d'insuffler au poème toutes les odeurs et les couleurs de la maison. »[8]

Écrivaine en résidences d'artistes[modifier | modifier le code]

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Conseil pour une représentation des «Filles de Yam», avec Devorah Major
  • Prix Pushcart pour la nouvelle «Duppy Get Her», 1987
  • PEN Oakland awards (en) pour Tamarind et Mango Women, 1992
  • Écrivain distingué pour la Middle Atlantic Writers Association (en)
  • Creative Work Fund Grant for West Oakland Senior Citizen Oral History Projec de West Oakland, San Francisco, Californie
  • Nommée Femme de l'année par le International Biography Center, Angleterre
  • Prix Canute A. Brodhurst pour The Brethren, dans le The Caribbean Writer, Université des îles Vierges, St Croix
  • Daily News Prize des meilleurs poèmes The Caribbean Writer, Université des îles Vierges, St Croix
  • Maître artiste folklorique pour le récit, Conseil des arts de Californie
  • Distinguished Bay Area Woman Writer Award / Certificat de l'Assemblée législative de Californie présenté par le caucus politique national des femmes
  • Maître artiste folklorique pour le récit, Conseil des arts de Californie
  • Subvention du Fonds de création pour le projet d'histoire orale du West Oakland, San Francisco, Californie
  • Bourse de création artistique pour le récit, programme de financement culturel, ville d'Oakland

Références[modifier | modifier le code]

  • (en) Nelson, « Opal Palmer In love with Mr Write », Jamaica Gleaner, (consulté le )
  • (en) Reckord, « For the Reckord - Opal Palmer Adisa a multifaceted writer, performer », The Gleaner, (consulté le )
  • (en) Margaret Busby, Daughters of Africa: An International Anthology of Words and Writings by Women of African Descent, Londres, Vintage, , « Opal Palmer Adisa », p. 873
  • (en) Katz, « "I focused on the difficult" (interview with Adisa) », Caribbean Beat, (consulté le )
  • (en) « Opal Palmer Adisa », sur Peepal Tree Press (consulté le )
  • (en) « Professor Opal Palmer Adisa is new Director of The UWI's Institute for Gender and Development Studies » (consulté le )
  • (en) « Opal Adisa », sur California College of the Arts (consulté le )
  • (en) Calderaro, « "A Space occupied by swirling Caribbean Waters" Interview with Opal Palmer Adisa », Calabash: A Journal of Caribbean Arts and Letters, New York University, vol. 5,‎ summer–fall 2008, p. 104–115 (lire en ligne, consulté le )
  • Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    Romans et recueils de nouvelles[modifier | modifier le code]

    • Bake-Face and Other Guava Stories (1986)
    • It Begins With Tears (1997)
    • Until Judgement Comes (2007)
    • Painting Away Regrets (2011)
    • Love's Promise (2017)

    Collections de poésie[modifier | modifier le code]

    • Traveling Women (1989, avec Devorah Major)
    • Fierce Love (1992, including jazz recording with Devorah Major)
    • Tamarind and Mango Women (1992)
    • Leaf-of-Life (2000)
    • The Tongue Is a Drum (2002, including jazz CD avec Devorah Major)
    • Caribbean Passion (2004)
    • Eros Muse (2006)
    • I Name Me Name (2008)
    • Conscious Living (2009)
    • Amour Verdinia (2009)
    • What a Woman Is (2010, inclut des illustrations de Shyam Kamel (en))
    • Incantations & Rites (2013, avec Devorah Major)
    • 4-Headed Woman (2013)

    Livres pour enfants[modifier | modifier le code]

    • Pina, The Many-Eyed Fruit (1985)
    • Playing Is Our Work (2008)
    • Look! A Moko Jumbie (2016)

    Anthologies[modifier | modifier le code]

    • Caribbean Erotic (2010, co-édité avec Donna Aza Weir-Soley)

    Autre / Éditrice[modifier | modifier le code]

    • Interviewing the Caribbean: “Caribbean Life + Olympian Feats, Volume 3 part 2” (online journal), pritemps 2018
    • Interviewing the Caribbean: “Caribbean Life + Olympian Feats, Volume 3 part 1” (online journal), hiver 2017
    • Interviewing the Caribbean: “Violence in the Caribbean, Volume 2” (online journal), printemps 2017
    • Interviewing the Caribbean: “Violence in the Caribbean, Volume 1” (online journal), automne 2016
    • Interviewing the Caribbean: “Intellectual Property” (online journal), automne 2015
    • ProudFlesh, Riding The Waves of Caribbean Women (poetry, prose, essays and art) Issue 8, 2013
    • The Caribbean Writer: Ayiti/Haiti, Volume 25 (journal of poetry, prose, personal narrative, interview and book reviews; traduit en Français), 2011
    • The Caribbean Writer, Volume 24 (journal of poetry, prose and essays), 2010

    Liens externes[modifier | modifier le code]