Olga Hahn-Neurath

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Olga Hahn-Neurath
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
La HayeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Ludwig Benedikt Hahn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Emma Maria Hahn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint

Olga Hahn-Neurath (née Olga Hahn le à Vienne et morte le à La Haye) est une mathématicienne et philosophe autrichienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Olga Hahn est la sœur du mathématicien Hans Hahn[1]. Elle étudie à l'université de Vienne les mathématiques et la philosophie à partir de 1902 ; à 22 ans, en 1904, elle devient aveugle[1]. En 1911, elle soutient sa thèse en philosophie (sous la direction d’Adolf Stöhr) et devient la troisième femme docteur dans cette discipline et cette université[1]. Malgré sa cécité, elle passe du temps entourée d’étudiants et leur propose des problèmes mathématiques à résoudre[2].

L’année suivante, en 1912, elle épouse Otto Neurath[1]. Olga Hahn assiste aux séminaires de son frère, ainsi qu’aux réunions d’un groupe de chercheurs formé autour de Moritz Schlick qui deviendra le Cercle de Vienne[3]. Comme de nombreux membres du cercle, elle quitte Vienne après la guerre civile autrichienne en 1934, pour les Pays-Bas[4], avec Otto Neurath et Marie Reidemeister[5].

Olga Hahn décède à La Haye des complications d’une opération aux reins[4].

Postérité[modifier | modifier le code]

Dans A Survey of Symbolic Logic, Clarence Irving Lewis salue les apports des recherches d’Olga Hahn au domaine de la logique mathématique[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Katharina Kniefacz, « Olga Hahn-Neurath, Dr. », 650 plus,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (de) Otto Robert Frisch, Woran ich mich erinnere. Physik und Physiker meiner Zeit, Stuttgart, , p. 29-30
  3. a et b (en) Friedrich Stadler, The Vienna Circle: Studies in the Origins, Development, and Influence of Logical Empiricism, Springer, (ISBN 978-3-319-16561-5, lire en ligne), p. 429
  4. a et b (en) Alan Richardson et Thomas Uebel, The Cambridge Companion to Logical Empiricism, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-139-82643-3, lire en ligne), p. 209
  5. (en) David Edmonds, The Murder of Professor Schlick, Princeton University Press, (ISBN 978-0-691-18584-2, DOI 10.1515/9780691185842-021/html, lire en ligne), chap. 19 (« War »)

Liens externes[modifier | modifier le code]