Nostromo (groupe)

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Nostromo
Pays d'origine Drapeau de la Suisse Suisse
Genre musical Metalcore, grindcore, hardcore, mathcore
Années actives 19962005, depuis 2016
Labels RRRecords, Snuff Records (ancien), Mosh Bart Industries (ancien), PTR 7" Club (ancien)
Composition du groupe
Membres Javier
Jérôme (Jéjé)
Lad
Max
Anciens membres Taverne
Maik
Kikou

Nostromo est un groupe suisse de metalcore, originaire de Genève, en Suisse romande. Il est formé en 1996 autour de Jéjé, Javier, Taverne et Maik. Le groupe évoluera vers un grindcore/metalcore de plus en plus technique, jusqu'à un double album acoustique très travaillé, Hysteron - Proteron. Le groupe se sépare en 2005, mais revient onze ans plus tard en 2016.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nostromo est formé en 1996 à Genève, en Suisse romande[1]. Le nom du groupe s'inspire du Nostromo, un vaisseau de la série des films Alien[2]. Pour Jérôme, « L’idée c’est que ça représente un truc sombre, lointain, cradingue, dans lequel il se passe pleins de trucs laids, donc on estime que c’est assez visuel pour correspondre au nom de groupe[3]. » À ses débuts, Nostromo écume les caves des squats genevois, publiant un premier 45 tours dans le cadre du 7" Club de l'association Post Tenebras Rock (PTR), résidente de l'Usine.

Proche de groupes comme Fragment, Prejudice et Knut avec qui il partage régulièrement l'affiche, Nostromo sort en 1998 son premier album studio, intitulé Argue, sur le label Snuff Records créé par des membres de Knut (actuellement défunt[4]). Lad remplace Taverne en 1998 et les dates s'enchainent, Nostromo se rapprochant du label Overcome Records, basé à Rennes, en France. L'occasion de se produire lors du Superbowl of Hardcore 99 avec des formations comme Napalm Death, Turmoil et Ananda[3]. L'EP Eyesore, publié sur le label français Mosh Bart Industries (rebaptisé plus tard Bisect Bleep) assoit encore la réputation de Nostromo. Mais c'est l'album complexe et technique Ecce Lex, enregistré en Suède avec Mieszko Talarczyk du groupe Nasum, qui donnera une dimension supplémentaire à Nostromo, devenu une référence du metal extreme et du grindcore. Le groupe se sépare en 2005. Le guitariste Jéjé jouera dans le groupe Mumakil, Javier officie au sein du groupe Elizabeth, Lad deviendra DJ/producteur de musique électronique, et Maik jouera dans Ostap Bender.

Nostromo se reforme en , après onze ans d'absence, initialement uniquement pour le mariage de Maik Gudehus[5]. Il accompagne Gojira en tournée en [6]. Le groupe est aussi programmé au Download Festival, au Hellfest et Dour Festival en 2017[7]. Le sort leur nouvel EP NARRENSCHIFF[8]. Le 28 octobre 2022 sort le nouvel album BUCEPHALE sur Hummus Records.

Membres[modifier | modifier le code]

Membres actuels[modifier | modifier le code]

  • Javier Varela[9] (Javier) - chant. Marié et père de deux enfants, il exerce la profession de graphiste et possède une galerie et un salon de tatouage à Genève[5].
  • Jérôme Pellegrini[9] (Jéjé) - guitare. Il enseigne la guitare et joue également dans le groupe Mumakil[5].
  • Ladislav Agabekov[9] (Lad) - basse. Divorcé et père de deux enfants, il exerce la profession de platiniste et produit de la musique électronique sous le label Caduceus Mastering[5].
  • Maxime Hänsenberger[9] (Max) - batterie

Anciens membres[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1997 : Selfish Blues / Lost Souls (45 tours, deux titres)
  • 1998 : Argue[11] (réédité en 2003 par Ronald Reagan Records ; CD neuf titres)
  • 2000 : Eyesore (CDEP cinq titres)
  • 2002 : Ecce Lex (CD douze titres)[12]
  • 2004 : Hysteron-Proteron (CD six titres acoustiques Proteron, accompagné d'un DVD, Hysteron)[13],[14]
  • 2019 : NARRENSCHIFF (EP six titres)[15]
  • 2022 : Bucephale (CD dix titres)[16]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Nostromo », sur Encyclopaedia Metallum (consulté le ).
  2. François Barras, « Nostromo, retour de flamme », sur 24 heures, (consulté le )
  3. a et b « Interview de Nostromo », sur Metal France (consulté le ).
  4. « KNUT - Interview du 18/06/2004 », sur coreandco.fr (consulté le ).
  5. a b c d et e Trinidad Barleycorn, « Un retour triomphal... par hasard ! », Le Matin,‎ , p. 18
  6. « Nostromo de retour après 11 ans d'absence », sur Horns Up Webzine (consulté le ).
  7. « Le Hellfest dévoile sa programmation complète pour 2017 », sur touslesfestivals.com (consulté le ).
  8. « NOSTROMO NEWS », sur rokmetalmag.fr, (consulté le )
  9. a b c et d Philippe Simon, « Jusque dans l'espace, on entend Nostromo crier », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  10. a et b Fabrice Gottraux, « Nostromo, une tranche de vie du metal genevois », Tribune de Genève,‎ , p. 19
  11. Emmanuel Grandjean, « Avec Nostromo, Genève tient un groupe qui va faire du bruit », Tribune de Genève,‎
  12. Nicolas Julliard, « Métal. Nostromo: Ecce Lex », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  13. Nicolas Julliard, « Nostromo, le métal à fleurets mouchetés », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  14. Nic Ulmi, « Nostromo met la France à genoux », 24 heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  15. « La furia metal virtuose du groupe genevois Nostromo », sur rts.ch, (consulté le )
  16. Philippe Simon, « Nostromo, vaisseau sanguin », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )