Napier Eland

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Napier Eland
(caract. Eland N.El.6)
Vue du moteur
Un Napier Eland exposé au musée de l'hélicoptère de Weston-super-Mare, en Angleterre.

Constructeur Napier & Son
Premier vol
Utilisation Fairey Rotodyne
Convair CV-540
Caractéristiques
Type Turbomoteur / Turbopropulseur monocorps[1]
Longueur 3 048 mm
Diamètre 914 mm
Masse 787 kg
Composants
Compresseur Axial, à 10 étages
Chambre de combustion 6 chambres séparées
Turbine Axiale, à 3 étages
Performances
Puissance maximale 3 500 ch, soit 2 610 kW
Taux de compression 7:1
Débit d'air 14 kg/s

Le Napier Eland était un turbomoteur et un turbopropulseur britannique, construit par la société Napier & Son au début des années 1950. Sa production cessa en 1961, quand la société fut rachetée par Rolls-Royce Limited[2].

Conception et développement[modifier | modifier le code]

Le Eland fut démarré au sol pour la première fois en 1952, et testé en vol pour la première fois en 1953 sur un Vickers Varsity modifié[3]. Des tests plus poussés furent ensuite menés en 1955, en utilisant le premier Airspeed Ambassador II de production[4]. Le Eland fut retiré des chaînes de production quand Napier fut rachetée par Rolls-Royce Limited, en 1961[3].

Ce moteur fut utilisé pour propulser de nombreux appareils, parmi lesquels l'hélicoptère lourd Westland Westminster (en), le Fairey Rotodyne, et le Canadair CL-66, une version à turbomoteurs du Convair CV-340 pour l'armée canadienne[3] (qui repassa plus tard sur turbomoteurs Allison T-56 à la suite d'une série de casses moteur). Dans le Rotodyne, le Eland entraînait les hélices de propulsion horizontale pour le vol en avant, ainsi qu'un gros compresseur, via un ensemble d'embrayages et d'arbres de transmission, pour alimenter les jets d'air comprimé qui sortaient des bouts de pales du rotor principal, lui permettant d'assurer le vol stationnaire au décollage à l'atterrissage[5].

Versions[modifier | modifier le code]

  • Eland N.El.1 : 2 690 ch plus 3,67 kN de poussée résiduelle au niveau de la mer[6] ;
  • Eland N.El.3 : Groupe propulseur pour le Fairey Rotodyne, entraînant les hélices et un compresseur auxiliaire pour le rotor principal. 2 805 ch plus 2,22 kN de poussée résiduelle au niveau de la mer[6] ;
  • Eland N.El.4 : 3 765 ch plus 2,71 kN de poussée résiduelle au niveau de la mer[6] ;
  • Eland N.El.6

Applications[modifier | modifier le code]

L'Airspeed Ambassador de test du Eland, au salon aéronautique de Farnborough de 1955.

Turbomoteur[modifier | modifier le code]

Turbopropulseur[modifier | modifier le code]

Exemplaires exposés[modifier | modifier le code]

Un Eland est visible au musée de l'hélicoptère de Weston-super-Mare, en Angleterre[7]. Il s'agit d'un exemplaire ayant équipé le Fairey Rotodyne, qui en employait deux.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « British Engines 1958 : Napier Eland », Flight magazine, Flight Global/Archives, vol. 74, no 2588,‎ , p. 340 (lire en ligne [PDF])
  2. (en) Gunston 1989, p. 107
  3. a b et c (en) « Napier Eland 504A », Atlantic Canada Aviation Museum (consulté le )
  4. (en) Jackson 1973, p. 26
  5. (en) « A History of Fairey Engineering » [doc], sur WFEL.co.uk (consulté le )
  6. a b et c (en) John W.R Taylor, Jane's All the World's Aircraft 1955-56, London (UK), Sampson, Low, Marston & Co Ltd,
  7. (en) « Fairey Rotodyne », The Helicopter Museum (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (en) « Eland 1959 », Flight magazine, Flight Global/Archives, vol. 76, no 2646,‎ , p. 637 (lire en ligne [PDF])