Laisse-moi t'aimer

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Laisse-moi t'aimer
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Titre original Mr. Imperium
Réalisation Don Hartman
Scénario Edwin H. Knopf
Don Hartman
Musique Bronislau Kaper
Acteurs principaux
Sociétés de production Metro-Goldwyn-Mayer
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film dramatique
Film romantique
Film musical
Durée 87 minutes
Sortie 1951

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Laisse-moi t'aimer (titre original : Mr. Imperium) est un film américain réalisé par Don Hartman, sorti en 1951.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En 1939 en Italie, le prince Alexis, se faisant appeler M. Imperium rencontre une jolie américaine, Frederica Brown. Une romance naît entre eux, mais le père du prince étant tombé malade, il doit la quitter brusquement.

Avant son départ, il charge son Premier ministre, Bernand, d'informer Fredda des raisons de son départ. Mais, Bernand lui ment, lui laissant entendre qu'il l'a simplement abandonnée comme il l'a déjà fait pour d'autres femmes.

Douze ans passent, M. Imperium de passage à Paris, découvre que Frederica Brown est devenue "Fredda Barlo", une star de cinéma. Il lui téléphone et prennent un rendez-vous en Californie.

Il lui révèle la raison de son départ ainsi que les circonstances de la guerre qui l'ont empêché de la rejoindre. Alors qu'ils rêvent à nouveau d'un avenir ensemble, les réalités de la politique les séparent.


Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Le film est, vu aujourd'hui, à la fois kitch et émouvant, enfantin et véridique, artificiel et troublant. Le scénario et son découpage sont excellents. Il y a des rebondissements intéressants dans cette histoire d'amour entre un prince et une artiste.

Le sujet semble très convenu, mais le réalisateur en a tiré un film attachant par la sincérité profonde des personnages et le contexte socio-politique assez réaliste. On ne peut pas ne pas penser à la romance (historiquement ultérieure) entre le Prince Rainier et Grace KellyMonaco).

Les quelques scènes chantées, façon comédie musicale, sont drôles au second degré et on a l'impression que les acteurs les interprètent ainsi volontairement. La fin n'est pas le happy end attendu, sans pour autant être dramatique.

Quant à Lana Turner, elle n'a rien de la blonde assassine qui a fait sa réputation. Un rôle d'ado impertinente (peut-être le premier) pour Debbie Reynolds.

Liens externes[modifier | modifier le code]