Mobilisation des policiers en colère

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Mobilisation des policiers en colère
Histoire
Fondation
Entre le et le Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Sigle
MPCVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Fondatrice
Site web
Identifiants
RNA
SIREN

Mobilisation des policiers en colère est le nom d'une association française déposée par des policiers non syndiqués.

Contexte[modifier | modifier le code]

À la suite d'une attaque aux cocktails Molotov, des policiers sont gravement blessés le à Viry-Châtillon[1]. Des policiers mécontents manifestent depuis mi-[2]. Rodolphe Schwartz, un ancien adjoint de sécurité (ADS) au commissariat du XIXe arrondissement de Paris, échoue plusieurs fois au concours de gardien de la paix mais se fait passer pour un porte-parole[3]

Historique[modifier | modifier le code]

L'association est fondée par des policiers non-syndiqués dont Guillaume Lebeau, membre de la BAC de Gennevilliers[4], le 7 novembre 2016[2]. En 2017, nationalement, cette structure s'appelle UNPI (Union Nationale des Policiers Indépendants)[5]. C'est un collectif d'une dizaine d'associations[6]. En 2018 les leaders du mouvement des policiers en colère reçoivent une prime, au grand dam des syndicats[7].

Manifestation des Policiers en Colère devant les Invalides à Paris le 13 décembre 2016

Financement[modifier | modifier le code]

Les membres refusent toute subvention gouvernementale[2].

Maggy Biskupski[modifier | modifier le code]

Maggy Biskupski était une gardienne de la paix âgée de 36 ans. Elle était affectée à la Brigade anti-criminalité (BAC) des Yvelines. Selon Christophe Castaner « après l'épouvantable attaque de Viry-Chatillon, Maggy Biskupski s'était engagée pour porter la voix des Policiers en colère. » C'est donc en tant que porte parole de cette association qu'elle a fait plusieurs apparitions médiatiques. Elle s'est suicidée avec son arme de service le [8]. On apprendra par la suite qu'elle était mêlée à une affaire de détournement de fonds au sein de l'association de policiers[9].

Présidents[modifier | modifier le code]

En 2019, Guillaume Lebeau est le président de l'association[10]. En juin, Bilel B. est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir menacé la famille du président[10].

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Des policiers et leurs compagnes « en colère » manifestent à Paris », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  2. a b et c Alexandra Gonzalez et Alexandra Milhat, « "Mouvement des policiers en colère": une association créée officiellement », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  3. « Rodolphe Schwartz, «faux porte-parole» du mouvement des policiers en colère », sur liberation.fr, (consulté le ).
  4. « Quatre policiers convoqués par la « police des polices » après l’hommage de Viry », leparisien.fr,‎ 2017-10-26cest18:12:40+02:00 (lire en ligne, consulté le )
  5. « Première manifestation du “Mouvement des Policiers en Colère” à Clermont-Ferrand », (consulté le ).
  6. « Des policiers en colère manifestent à nouveau », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  7. Aziz Zemouri, « Les leaders du mouvement des policiers en colère vont recevoir une prime », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  8. « La présidente de l’association «Mobilisation des Policiers en Colère» (MPC) Maggy Biskupski, s’est suicidée. », Actu17
  9. « Suicide de Maggy Biskupski : enquête ouverte pour abus de confiance après des soupçons de détournement de fonds », sur Europe 1 (consulté le )
  10. a et b Olivier Bureau, « Six mois de prison ferme pour avoir menacé un policier de Gennevilliers », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  11. Julien Johan, « Infrarouge Police à bout de souffle » (consulté le )