Mont Yamaska
Mont Yamaska | |
Le mont Yamaska vu des airs en parapente à 1 300 mètres d'altitude | |
Géographie | |
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Altitude | 416 m |
Massif | Collines montérégiennes |
Coordonnées | 45° 26′ 46″ nord, 72° 52′ 08″ ouest |
Administration | |
Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Montérégie |
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Le mont Yamaska est une montagne haute de 410 mètres située à Saint-Paul-d'Abbotsford, près de la ville de Granby. Elle fait géologiquement partie des neuf collines montérégiennes au sud du Québec.
Origine du nom
En abénaquis, l'endroit répond à l'appellation de Mamaska, c'est-à-dire crapaud.
Géologie
Le mont Yamaska s'est formé il y a environ 125 millions d’années lors d’une intrusion souterraine de magma. Ce magma n’a pas atteint la surface terrestre et a figé en profondeur. La colline est apparue lors de l’érosion par les glaciers des roches sédimentaires avoisinantes, plus fragiles que la roche métamorphique formée par le contact du magma et de la roche sédimentaire.
Pour plus de détails sur la géologie des collines montérégiennes, consultez la section Géologie des collines montérégiennes dans l'article collines montérégiennes.
Conservation
Elle est une des montérégiennes les mieux conservées dû à son faible achalandage touristique. Elle possède donc une étonnante variété faunique et florale. Un regroupement de citoyens, la fondation pour la conservation du Mont Yamaska a d'ailleurs été fondé pour assurer la préservation de cet environnement naturel qu'est le mont Yamaska.
Controverses
Depuis 1978, plusieurs aménagements ont été faits sur la montagne et dans ses environs pour servir de pistes de décollage et de zones d'atterrissages pour les deltaplanes et les parapentes.
En 2005, un chalet fut construit au sommet de la montagne et sema l'indignation de la population environnante car l'autorisation de construire fut fournie par la municipalité de Saint-Paul d'Abbotsford en tant que cabane à sucre. Après de houleux débats, il fut décidé que le propriétaire de cette cabane à sucre ne peut l'utiliser uniquement que pour l'acériculture (et il ne peut donc pas légalement l'habiter). Le propriétaire a par la suite tenté de vendre sa construction pour plus d'un million de dollars, mais sans succès.
En juillet 2009, une « mystérieuse croix »[1] a fait son apparition sur le versant méridional du mont Yamaska. La personne à l'origine de cette croix restait indéterminée, tout comme ses motivations. Or, des rumeurs aux accents de légendes avaient déjà éclos dans la paroisse. Des hypothèses entendues allaient de la commémoration d'un accident ou d'un décès à un acte patrimonial, en passant par une crucifixion, selon des dires de travailleurs guatémaltèques employés dans la région[réf. nécessaire]. Toutefois, un article paru le 19 août 2009[2] révéla qu'il s'agissait d'un "acte de mémoire". Le texte suivant explicitait le sens de la démarche:
«L’érection de cette croix « de chemin », une de nos plus belles traditions canadiennes-françaises, est un acte à la fois de mémoire et de gratitude envers ceux qui nous ont précédés. Ceux que je qualifierais de la « race des pionniers », dont les derniers représentants s’éteignent aujourd’hui. Témoins aujourd’hui négligés d’une époque révolue.
Je souhaite par cette croix ériger un objet de rappel vis-à-vis du fier labeur et du courage de ces pionniers à qui nous devons notre confort actuel. Gardons-nous, comme il nous arrive parfois, de juger avec condescendance, du haut de nos lauriers, la foi et les mœurs de nos aïeux qui nous ont légué cette position enviable.
Finalement, cette croix pourra signifier, pour ceux qui le voudront bien, un attachement, un enracinement, à notre communauté. Car, le 21e siècle aura beau interconnecter par les ondes le « village global », il demeurera toujours que c’est dans la proximité et la chaleur du contact humain authentique que l’homme s’épanouit vraiment.»
Activités pratiquées
On y pratique principalement le vol libre, l'acériculture et la randonnée pédestre (bien que la montagne soit principalement privée).
Notes et références
- Journal La Voix de l'Est, 8 août 2009
- Journal La Voix de l'Est, 19 août 2009