Épistilbite
Épistilbite Catégorie IX : silicates[1] | |
Jalgaon District, Maharashtra, India | |
Général | |
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Classe de Strunz | 9.GD.45
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Classe de Dana | 77.01.06.02
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Formule chimique | CaAl2Si6O16·5H2O |
Identification | |
Masse formulaire | 608,62 uma |
Couleur | incolore, blanc, rosé, jaunâtre |
Système cristallin | Monoclinique |
Réseau de Bravais | Centré C |
Classe cristalline et groupe d'espace | Pédiale ; C1 |
Macle | Très commun sur {100}, plus rare sur {110} |
Clivage | Parfait sur {010} |
Cassure | irrégulière |
Habitus | Prismatique, sphéroïde |
Échelle de Mohs | 4-5 |
Éclat | Vitreux |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | nα = 1,502 nβ = 1,510 nγ = 1,512 |
Biréfringence | Biaxial (-) ; δ = 0,010 |
Dispersion optique | Forte |
Fluorescence ultraviolet | Aucune |
Transparence | Transparent à translucide |
Propriétés chimiques | |
Densité | 2,22 - 2,28 |
Propriétés physiques | |
Magnétisme | Aucun |
Radioactivité | Aucune |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'épistilbite est une espèce minérale du groupe des silicates, du sous-groupe des tectosilicates et de la famille des zéolites. Sa formule chimique est CaAl2Si6O16·5H2O avec des traces de fer (Fe), de magnésium (Mg), de sodium (Na) et de potassium (K). Les cristaux peuvent atteindre 3 cm[2].
Inventeur et étymologie
[modifier | modifier le code]Déjà étudiée imparfaitement par Breithaupt en 1823, c'est désormais la description du minéralogiste allemand Rose de 1826 qui fait référence. Son nom viendrait du grec «epi». Elle est proche de la stilbite, espèce à laquelle elle ressemble mais sans réel autre point commun que cette ressemblance.
Topotype
[modifier | modifier le code]Breiðdalur- Berufjörður, comté de Suður-Múlasýsla, Islande
Cristallographie
[modifier | modifier le code]Les paramètres cristallins de ce cristal sont les suivants :
- a = 9,08 Å;
- b = 17,74 Å;
- c = 10,25 Å;
- β = 124,5 °.
- Ratio a:b:c = 0.512 : 1 : 0.578
- Volume de la maille élémentaire : 1 360,68 Å3 (calculé à partir de la maille élémentaire)
Cristallochimie
[modifier | modifier le code]- C'est un dimorphe de la Goosecreekite (it).
Gitologie
[modifier | modifier le code]Comme produit d'altération dans les cavités des basaltes et des gneiss.
Minéraux associés
[modifier | modifier le code]Synonymes
[modifier | modifier le code]- Monophane (Breithaupt 1823) [3]
- Orizite
- Oryzite (Grattarolla 1878) [4]
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Épistilbite dans une géode
-
Epistilbite saumonée - Jalgaon Inde
-
Epistilbite Hirado Japon
Gisements remarquables
[modifier | modifier le code]- Brésil
- Carrière Municipale, Morro Reuter, Rio Grande do Sul[5]
- Canada
- Laurel, Wentworth, Argenteuil RCM, Laurentides, Québec[6]
- France
- Islande
- Breiðdalur- Berufjörður, comté de Suður-Múlasýsla, topotype
- Inde
- District de Jalgaon, Maharashtra
- Mahodari, District de Nashik, Maharashtra[8]
- Japon
- Suisse
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- The Handbook of Mineralogy Volume II, 1995 Mineralogical Society of America by Kenneth W. Bladh, Richard A. Bideaux, Elizabeth Anthony-Morton and Barbara G. Nichols
- A. Breithaupt (1823) Vollstand. Char. Min. Syst., 1st ed., 279
- Grattarolla Att., Soc., Tosc., Iv., 226 Nov., 9,1878
- - H. Frank: Lapis 29(9), 41-42 (2004)
- Tschernich, R. (1992): Zeolites of the World, p. 52, 100, 124, 184, 194, 282, 414, 458, 492
- Giret, A., Verdier, O. & Nativel, P. (1992). The zeolitisation of Kerguelen Islands, Southern Indian Ocean. In: Yoshida, Y., et al. (eds) Recent Progress in Antarctic Earth Science, Tokyo: Terra Publishing 32, 1–36. Co., p. 457–463.
- Georges Claeys (2009) Mineralogische reis naar Deccan Traps, India, 2008. Geonieuws, 34, #3, 63-77.
- Stalder, H. A., Wagner, A., Graeser, S. and Stuker, P. (1998): Mineralienlexikon der Schweiz. Wepf (Basel), p. 104.