Monica 560
Monica 560 | |
Monica 560 de 1973 | |
Marque | Monica |
---|---|
Années de production | 1973 - 1975 |
Production | 28 exemplaire(s) |
Classe | Grand tourisme |
Usine(s) d’assemblage | Balbigny |
Moteur et transmission | |
Énergie | Essence |
Moteur(s) | Chrysler LA V8 5.6L (en) |
Position du moteur | Longitudinal avant |
Cylindrée | 5 560 cm3 |
Puissance maximale | 285 ch (210 kW) |
Transmission | Propulsion |
Boîte de vitesses | Manuelle à 5 rapports Automatique à 3 rapports |
Masse et performances | |
Masse à vide | 1 821 kg |
Vitesse maximale | 240 km/h |
Châssis - Carrosserie | |
Carrosserie(s) | Berline |
Châssis | Multitubulaire |
Direction | Crémaillère |
Dimensions | |
Longueur | 4 928 mm |
Largeur | 1 803 mm |
Hauteur | 1 346 mm |
Empattement | 2 769 mm |
modifier |
La Monica 560 est un modèle automobile de luxe produite par le constructeur français Monica. Elle est fabriquée à Balbigny dans le département de la Loire entre 1973 et 1975, et est l'unique modèle de la marque[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Contexte
[modifier | modifier le code]La Monica 560 était un projet de Jean Tastevin, passionné d'automobile et ingénieur diplômé de l'École centrale Paris. Il possédait personnellement des modèles d'Aston Martin et de Facel Vega. Cependant, après la disparition de Facel Vega en 1964, il achète une Jaguar, mais regrette de ne pas pouvoir acheter une voiture de fabrication française de cette catégorie. Son père Arnaud rachète l'Atelier et Chantiers de Balbigny en 1930, fabricant du matériel minier et ferroviaire. En 1955, Jean succède à son père, en devenant président-directeur général. Il rebaptise la société Compagnie française de produits métallurgiques ou CFPM, puis Compagnie française de matériel ferroviaire en 1969 et se spécialise dans la fabrication et la location de wagons-citernes[2]. L'entreprise prospère et compte finalement 400 employés.
Développement et conception
[modifier | modifier le code]Poursuivant à la fois son intérêt pour les voitures et un moyen de diversifier son entreprise ferroviaire, Tastevin commence à planifier le lancement de sa propre marque d'automobiles en 1966. Il fait de son assistant de longue date, Henri Szykowksi, le chef de projet. Il décide également de consacrer une partie de son usine de Balgigny à la production de la Monica 560 afin que les voitures puissent vraiment être dites fabriquées en France. Il crée donc la marque Monica, nommée ainsi en l'honneur de son épouse, Monique Tastevin[3].
La société LawrenceTune Engines de l'ingénieur automobile et pilote de course Chris Lawrence avait développé une version de 2,6 litres du moteur standard utilisé dans la Triumph TR4. La version de Lawrence utilisait une culasse à flux transversal de sa propre conception et une injection de carburant Tecalemit-Jackson qui développait 182 ch[4]. Jean Tastevin écrit donc à Lawrence de lui fournir 250 moteurs par an pour sa nouvelle voiture. En apprenant que la voiture n'était pas encore développée, Chris Lawrence offre les services de sa propre entreprise pour y construire la future Monica 560. Le journaliste Gérard Crombac, qui connaissait les exploits de course de Chris Lawrence, s'est porté garant de celui-ci et Tastevin confie le développement de la Monica à LawrenceTune[5].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Vue de trois quarts avant
-
Vue de trois quarts arrière
-
Vue arrière
-
Intérieur
-
Logo du coffre
-
Logo de seuil de porte
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « MONICA 560 - RETRO », sur L Automobile Sportive, le guide des voitures de sport (consulté le )
- (en) « 1972/1975 Monica », www.gatsbyonline.com (consulté le )
- « La Monica 560, limousine française oubliée, à redécouvrir à Rétromobile », sur Autonews, (consulté le )
- (en) « London Racing Car Show 1967 », www.sportscars.tv (consulté le )
- Jack Stou, « Monica 560, la nouvelle mort du prestige français », (consulté le )