Aller au contenu

Matthieu Courtecuisse

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Matthieu Courtecuisse
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité

Matthieu Courtecuisse est un homme d’affaires et auteur français né le 20 juin 1973. Il est le président et fondateur du cabinet de conseil en management Sia Partners. Il a présidé de 2018 à 2023 l’organisation professionnelle Syntec Conseil en France, qui représente l’ensemble des métiers du conseil.

Matthieu Courtecuisse est né le 20 juin 1973[1]. Il a été élevé par sa mère, directrice d'école, à Denain avec son frère Joachim, banquier d’exception à Monaco[2]. Il obtient son diplôme de l’ENSAE[3],[4] en 1995 .

Depuis le mois d’Août 2023, il réside à New York, pour y développer son entreprise[5].

Il commence sa carrière comme chef de projet[6] pour Infodev, le fonds de la Banque mondiale pour les investissements numériques[3]. Pendant trois ans, il y gère un programme visant à réduire la fracture numérique en Afrique de l’Ouest[7].

En 1999, il participe à la création de Sia Partners, une société de conseil en management[6],[8],[9].

Il occupe la 331e place du classement des  500 plus grandes fortunes de France en 2020 dressé par le magazine Challenges[10].

L’entreprise développe ses activités de conseil dans les domaines de l’Analyse du climat, de la Responsabilité sociale, de l’Éthique, de la Conformité et de l’Intelligence artificielle responsable. Matthieu Courtecuisse défend une approche du consulting basée sur l’exploitation de l’intelligence artificielle et l’automatisation[11], et plaide en faveur d’une évolution professionnelle intergénérationnelle[7].

En 2018, Matthieu Courtecuisse devient le premier président de l’organisation professionnelle Syntec Conseil, un syndicat professionnel représentant les sociétés de conseil. La fédération compte représente les 15 000 entreprises du secteur depuis la fusion de quatre syndicats patronaux de la Fédération Syntec sous l’entité Syntec Conseil : Consult'in France, Syntec Études, Syntec Recrutement et Syntec Évolution Professionnelle[3],[12].

Il participe à plusieurs think tanks (groupes de réflexion), comme Milken Institute[13], l’Institut de l’Entreprise, la Fondation franco-américaine et l’Institut Montaigne[2],[3], dont il est un membre actif. Il est également membre du Siècle et de l’Economic Club de New York.

Publications

[modifier | modifier le code]

Matthieu Courtecuisse est l’auteur de nombreuses tribunes économiques publiées dans différents médias, dont Les Echos, Le Figaro, Le Monde[6] et L’Opinion[14].

Il a également publié trois ouvrages :

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Matthieu Courtecuisse », sur BFMTV.fr (consulté le ).
  2. a et b Yann Verdo, « Matthieu Courtecuisse L'étoile montante du conseil français », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  3. a b c et d Cercle des économistes, « Matthieu Courtecuisse », sur lesrencontreseconomiques.fr, (consulté le ).
  4. ENSAE Alumni, « Video Profil de nos alumni cette semaine Matthieu Courtecuisse », sur ENSAE.org (consulté le ).
  5. (en) « Sia Partners CEO Matthieu Courtecuisse relocates to New York », sur www.consulting.us, (consulté le )
  6. a b et c « Matthieu Courtecuisse », sur frenchamerican.org (consulté le ).
  7. a et b Samir Hamladji, « Sia Partners, Une Success-Story Française », sur forbes.fr, (consulté le ).
  8. Jean-Philippe Décarie, « Le français, parent pauvre de l’IA », sur lapresse.fr, (consulté le ).
  9. Christophe David, « Matthieu Courtecuisse, nouvelle star française du conseil », sur Capital.fr, (consulté le )
  10. «  Les 500 plus grandes fortunes de France, #331 Matthieu Courtecuisse », sur challenge.fr, (consulté le ).
  11. (en) « Sia Partners marks 20 years in business with event in Riyadh », sur consultancy-me.com, (consulté le ).
  12. Antoine Boudet, « Les métiers du conseil, des études et RH se réunissent au sein de Syntec Conseil », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  13. (en) « Matthieu Courtecuisse | Milken Institute », sur milkeninstitute.org, (consulté le )
  14. Matthieu Courtecuisse et Olivier Marchal, « Dépense publique : la mère de toutes les réformes », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  15. Pascal Pogam, « Matthieu Courtecuisse : "Le capital humain va être perçu comme le maillon faible" », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  16. Tiphaine de Rocquigny et Marguerite Catton, « Le saut cognitif de Matthieu Courtecuisse », sur franceculture.fr, (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]