Maryam al-Khawaja
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
مريم الخواجة |
Nom de naissance |
Maryam Abdulhadi al-Khawaja |
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Fratrie |
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Stieg Larsson Award (d) () 100 Women () Bourse Fulbright |
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Maryam al-Khawaja, née le à Damas (Syrie), est une militante bahreïnie des droits de l'homme.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille de Abdulhadi al-Khawaja, elle naît en exil en Syrie[1]. À l'âge de deux ans, sa famille obtient l'asile politique au Danemark et elle possède aussi la nationalité danoise.
En 2001, sa famille est autorisée à rentrer au Bahreïn. Diplômée de l'Université de Bahreïn en 2009, elle passe une année aux États-Unis pour suivre des études dans le cadre du Programme Fulbright à l'Université Brown de Providence (Rhode Island)[2].
Militantisme
[modifier | modifier le code]De retour au Bahreïn, elle se joint au Centre bahreïni pour les droits de l'homme, cofondé par son père, dont elle devient la responsable des relations extérieures et la vice-présidente. À ce titre, elle remplace la président, Nabil Rajab, lorsque celui-ci est arrêté[2].
Pendant et après le Soulèvement bahreïni de 2011, elle participe aux manifestations pro-démocratie, puis quitte le pays pour attirer l'attention du monde sur les événements qui se déroulent dans son pays. Elle anime des conférences, participe à des forums, rencontre Hillary Clinton et d'autres responsables politiques occidentaux, tout en étant très active sur les réseaux sociaux.
Arrestation et condamnation
[modifier | modifier le code]Elle est arrêtée le à l'aéroport de Bahreïn, alors qu'elle rentre au pays pour rendre visite à son père emprisonné, qui vient de commencer une grève de la faim. Le 1er octobre, elle est autorisée à quitter le Bahreïn et se réfugie à Londres. Le , elle est condamnée à un an de prison pour l'agression d'une policière[3].
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Ou au Danemark, d'après The Atlantic
- « Exiled and 24: The Young Woman Fighting for Bahrain» sur le site de The Atlantic (en)
- ↑ «Bahreïn : l'opposante Maryam Al-Khawaja condamnée à un an de prison» sur le site du Monde