Marie Desbrosses

Biographie
Naissance	8 mars 1764
Décès	3 mars 1856 (à 91 ans)
Activité	Artiste lyrique
Père	Robert Desbrosses (d)
Fratrie	Eulalie Desbrosses
A travaillé pour	Théâtre national de l'Opéra-Comique (1801-1829); Théâtre Feydeau (1798-1801); Comédie-Italienne (1776-1796)
Tessiture	Mezzo-soprano

Cet article est une ébauche concernant l’opéra ou l’opérette et une chanteuse française.

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Marie-Françoise Desbrosses, née le 8 mars 1764 et morte le 3 mars 1856^[1], est une cantatrice, mezzo-soprano française.

Biographie

Marie-Françoise Desbrosses est la fille de l'acteur et compositeur Robert Desbrosses^{[note 1]}, et de Marie-Françoise Petitjean^[1]; et la sœur ainée d'Eulalie Desbrosses.

À l'âge de six ans on lui fait chanter des couplets devant Louis XV, accompagnée par le frère de madame Dugazon, Joseph Lefebvre, violoniste^[2].

En 1776, Marie Desbrosses commence sa carrière dramatique à la Comédie-Italienne, rue Mauconseil, dans le rôle de Justine dans Le Sorcier^[3] et de Colinette dans l’opérette Clochette^[1].

Elle tient successivement l'emploi des petites filles, puis celui des travesties, des grandes amoureuses, appelées à cette époque Dugazon-Corsets, les mères Dugazon et enfin les duègnes^[2]^,^[3].

En 1791, elle est la marraine du fils de Joseph Fiévée et de sa collègue de la Comédie italienne, Adélaïde Françoise Guignard, dite Mademoiselle Lescot^[4].

Marie Desbrosses demande sa retraite en 1796, joue quelque temps en province, revient à Paris en 1798, et entre au théâtre Feydeau. A la réunion des deux théâtres en 1801, elle reprend son rang d’ancienneté dans la nouvelle société des acteurs de l’Opéra-Comique^[1].

Marie Desbrosses se consacre spécialement aux caricatures et aux duègnes après la retraite de Madame Gonthier^{[note 2]}, en 1812.

Elle obtient du succès dans La Fête du Village voisin^{[note 3]}, La Journée aux aventures (en), Lully et Quinault, La jeune Femme colère^{[note 4]}, La Dame blanche, etc., etc., et surtout dans Jadis et Aujourd'hui, Fanfan et Colas, Le Traité nul^{[note 5]}, La Caverne (en) et Ma Tante Aurore^{[note 6]}^,^[2].

Madame Desbrosses donne sa représentation de retraite en 1823 ; mais sur les instances de l'autorité, et encouragée par les sollicitations de ses camarades, elle se détermine à prolonger sa carrière dramatique sept années encore, jusqu'en 1829, où elle abandonne définitivement le théâtre^[2].

Vie privée

Marie Desbrosses entretenait une relation avec un banquier, Alexandre-Henri Tassin de Moulaine^[5], avec qui elle eut une fille, hors mariage, Adéle-Charlotte-Henriette Tassin de Moulaine, née en 1790^[1].

Création

1779 : Les Mariages samnites, opéra comique d'André Grétry, livret en français de Barnabé Farmian Durosoy, création à la Comédie-Italienne (hôtel de Bourgogne) à Paris, le12 juin, rôle d'une jeune fille.

1786 : Le mariage d'Antonio de Lucile Grétry, livret de De Beaunoir, création à la Comédie italienne, 29 juillet.

1816 : La journée aux aventures, opéra-comique en 3 actes d'Etienne Mehul^{[note 7]}, sur un livret de Pierre Capelle et Louis Mézières-Miot, création à l'Opéra-Comique (salle Feydeau), 16 novembre, rôle de Germaine^[6].

1822, Fanfan et Colas ou les frères de laits^{[note 8]} de Jadin^[7].

1825 : La Dame Blanche, opéra-comique en 3 actes, livret d'Eugène Scribe d’après les romans Guy Maenering et The Monastery de Walter Scott, musique de François-Adrien Boieldieu, création à l'Opéra-Comique (salle Feydeau) le 10 décembre, rôle de Marguerite.

1827, Le Colporteur d'Onslow, rôle de Valentine^[8].

Notes et références

Notes

↑ « Robert Desbrosses (1719-1799) », sur data.bnf.fr (consulté le 17 octobre 2020)
↑ « Madame Gonthier (1747-1829) », sur data.bnf.fr (consulté le 20 octobre 2020)
↑ François-Adrien Boïeldieu (1775-1834), La fête du village voisin, 1816 (lire en ligne)
↑ François-Adrien Boïeldieu (1775-1834), La jeune femme colère, 1805 (lire en ligne)
↑ Pierre Gaveaux (1760-1825), Le traité nul, 1797 (lire en ligne)
↑ « Ma tante Aurore, ou le Roman impromptu », sur theatre1789-1815.e-monsite.com (consulté le 20 octobre 2020)
↑ Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817), La journée aux aventures, 1816 (lire en ligne)
↑ Louis Jadin (1768-1853), Fanfan et Colas ou les frères de lait, 1822 (lire en ligne)

Références

↑ ^{a b c d et e} « autour de nos ancêtres » (consulté le 22 octobre 2020)
↑ ^{a b c et d} Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, tome XIII, Paris, Firmin-Didot frères, 1854-1866, 960 p. (lire en ligne), p. 753
↑ ^{a et b} Théophile Lemaire et Henri Lavoix, Le chant : ses principes et son histoire, Paris, 1881 (lire en ligne)
↑ Archives nationales, base Leonore, LH/970/56, dossier de Légion d'honneur de Adolphe Joseph Simon Fiévée (avec extrait de baptême).
↑ (en) « Alexandre Henri Tassin », sur Geneanet (consulté le 22 octobre 2020)
↑ « Marie Desbrosses, rôle de la Mère Germaine dans "La Journée aux aventures" de Méhul (1816) / Alexandre Colin », sur Gallica, 1820 (consulté le 19 octobre 2020)
↑ Charles Chasselat, « Marie Desbrosses dans "Fanfan et Colas" de Jadin (1822) », sur Gallica, 1822 (consulté le 20 octobre 2020)
↑ « Marie Desbrosses, rôle de Valentine dans "Le Colporteur" d'Onslow (1827) », sur Gallica, 1827 (consulté le 20 octobre 2020)

Bibliographie

: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica

Liens externes

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Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)

« Autour de nos ancêtres, Desbrosses, artistes » (consulté le 22 octobre 2020).

[2] « Robert Desbrosses (1719-1799) », sur data.bnf.fr (consulté le 17 octobre 2020)

[6] « Madame Gonthier (1747-1829) », sur data.bnf.fr (consulté le 20 octobre 2020)

[7] François-Adrien Boïeldieu (1775-1834), La fête du village voisin, 1816 (lire en ligne)

[8] François-Adrien Boïeldieu (1775-1834), La jeune femme colère, 1805 (lire en ligne)

[9] Pierre Gaveaux (1760-1825), Le traité nul, 1797 (lire en ligne)

[10] « Ma tante Aurore, ou le Roman impromptu », sur theatre1789-1815.e-monsite.com (consulté le 20 octobre 2020)

[12] Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817), La journée aux aventures, 1816 (lire en ligne)

[14] Louis Jadin (1768-1853), Fanfan et Colas ou les frères de lait, 1822 (lire en ligne)

[:2-1] {a b c d et e} « autour de nos ancêtres » (consulté le 22 octobre 2020)

[:0-3] {a b c et d} Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, tome XIII, Paris, Firmin-Didot frères, 1854-1866, 960 p. (lire en ligne), p. 753

[:1-4] {a et b} Théophile Lemaire et Henri Lavoix, Le chant : ses principes et son histoire, Paris, 1881 (lire en ligne)

[5] Archives nationales, base Leonore, LH/970/56, dossier de Légion d'honneur de Adolphe Joseph Simon Fiévée (avec extrait de baptême).

[11] (en) « Alexandre Henri Tassin », sur Geneanet (consulté le 22 octobre 2020)

[13] « Marie Desbrosses, rôle de la Mère Germaine dans "La Journée aux aventures" de Méhul (1816) / Alexandre Colin », sur Gallica, 1820 (consulté le 19 octobre 2020)

[15] Charles Chasselat, « Marie Desbrosses dans "Fanfan et Colas" de Jadin (1822) », sur Gallica, 1822 (consulté le 20 octobre 2020)

[16] « Marie Desbrosses, rôle de Valentine dans "Le Colporteur" d'Onslow (1827) », sur Gallica, 1827 (consulté le 20 octobre 2020)

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