Marie-Joseph Farcot

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Marie-Joseph Farcot
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Vue de la sépulture.
Sépulture Farcot au cimetière communal de Saint-Ouen.

Marie-Joseph-Denis Farcot ( à Paris à Saint Ouen (Seine-Saint-Denis)[1] est un ingénieur français, constructeur de machines à vapeur.

Famille[modifier | modifier le code]

Son père, Joseph Jean Chrysostome Farcot (né le à Senlis et mort le à Paris), est un négociant situé rue Quincampoix à Paris[2],[3]. Il fut membre de la Congrégation de l'Oratoire où il a enseigné la philosophie des écoles puis la physique expérimentale, professeur spécial de mathématiques d'abord à Vendôme puis à Juilly, directeur du bureau des statistiques, économiste, membre du directoire du département de la Seine.

Son fils Joseph Farcot (1824-1908) déposa de nombreux brevets dans le domaine de la mécanique à l'usine PSA de Saint-Ouen.

Brevet[modifier | modifier le code]

Au début du XIXe siècle, la machine à vapeur connut quelques développements importants qui en améliorèrent le fonctionnement ou le rendement, et qui concernaient essentiellement les chaudières et le système de distribution de la vapeur.

La distribution par des robinets à quatre voies, puis par des tiroirs (William Murdock, 1799) simplifia les organes de distribution. En 1836, Marie-Joseph Farcot fit breveter la première distribution qui ait réalisé pratiquement la détente variable vers le régulateur[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (BNF 10198880)
  2. H. Tresca, « Marie-Joseph Farcot », Bull. de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale,‎ (lire en ligne)
  3. Jean-Baptiste Glaire, Joseph-Alexis Walsh et Joseph Chantrel, Encyclopédie catholique, P. Desbarres, , « Farcot (Joseph-Jean-Chrysostome) »
  4. Histoire des techniques - Bertrand Gille

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]