Mari Malek

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mari Malek
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Domicile
Activités
Autres informations
Distinction

Mari Malek, également connu sous le nom de scène DJ Stiletto est une mannequin, DJ, actrice et activiste sud-soudanaise, née à Wau (alors situé au Soudan).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

La famille de Mari Malek est issue de la tribu des Dinka et de lignée nubienne[1].

Mari Malek est née à Wau, dans le sud du Soudan, au début de la seconde guerre civile soudanaise au milieu des années 1980. Sa mère, Awalith Niahl Diing Mac est infirmière et son père est un homme politique, ministre des finances. Elle a quatre frères et sœurs mais sa famille est beaucoup plus nombreuse, son père ayant quatre épouses[2].

La situation devenant trop compliquée à Khartoum, sa mère l’emmène avec sa sœur en Égypte où elles restent quatre ans, jusqu’à obtenir le statut de réfugiées. Elles partent pour les États-Unis en 1997, d’abord à Newark dans le New Jersey, puis à San Diego en Californie[3].  

Carrière[modifier | modifier le code]

Adolescente, elle est repérée dans la rue, mais on lui demande de s'installer à Paris ou New York pour démarrer sa carrière, ce qu'elle ne fait pas. Elle est ensuite appelée à participer à l'émission America's Next Top Model mais ne peut finalement pas y participer car ne dispose pas d'un visa migratoire le lui permettant. Elle se décide alors à se lancer dans le mannequinat et déménage à New York en 2006. Il lui faudra cinq ans pour décrocher sa première campagne publicitaire, avec Lanvin, photographiée par Steven Meisel[4]. Elle pose notamment pour des campagnes de Lanvin, Vogue, Rolls-Royce et fait des apparitions dans le clip Power de Kanye West et Born This Way de Lady Gaga[5].

Mari Malek devient également DJ, sous le pseudo DJ Stiletto[2].

En 2014, elle crée l’association Stand for Education pour participer au développement de l’éducation au Soudan du Sud, en finançant notamment des écoles et réduisant les freins à la scolarisation des filles[6],[7], un véhicule humanitaire qui lui permet de se rapprocher de Ban Ki-moon[4].

En 2017, Mari Malek est à l’affiche du film Le Caire confidentiel où elle tient le rôle secondaire d’une femme de chambre, témoin d’un assassinat[8].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Publication[modifier | modifier le code]

  • Malek, M. (2019), « The Rock in the Stream », Conflict and Forced Migration (Studies in Symbolic Interaction, Vol. 51), Emerald Publishing Limited, p. 91-128[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « This South Sudanese Model’s Journey From a Burning House to Activism Will Break Your Heart », sur Vogue Arabia, (consulté le )
  2. a et b (en) Zach Sokol, « Meet Mari Malek, Refugee Turned Supermodel », sur Vice, (consulté le )
  3. (en-GB) « This South Sudanese Model’s Journey From a Burning House to Activism Will Break Your Heart », sur Vogue Arabia, (consulté le )
  4. a et b « Model And Activist Mari Malek On Beauty And Fighting For Justice », sur Into The Gloss, (consulté le )
  5. (en-US) L'Etage Magazine, « Bio Mix'd : Mari Malek, Model Citizen », sur L'Etage Magazine, (consulté le )
  6. « L'incroyable destin de Mari Malek », BBC News Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Supermodel from South Sudan tells story of displaced », sur UN News, (consulté le )
  8. The Nile Hilton Incident (lire en ligne)
  9. « Le Caire confidentiel », sur ARTE (consulté le )
  10. « Memento Distribution : le caire confidentiel », sur distribution.memento-films.com (consulté le )
  11. Mari Malek, « The Rock in the Stream », dans Conflict and Forced Migration, vol. 51, Emerald Publishing Limited, coll. « Studies in Symbolic Interaction », (ISBN 978-1-83867-394-9, DOI 10.1108/s0163-239620190000051005, lire en ligne), p. 91–128

Liens externes[modifier | modifier le code]