María Esther Vázquez

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María Esther Vázquez
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Faculté de philosophie et de Lettres de l'Université de Buenos Aires (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Horacio Armani (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
La Nación (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix Konex ( et )Voir et modifier les données sur Wikidata

María Esther Vázquez, née le et morte le est une écrivaine et journaliste argentine, surtout connue comme collaboratrice et biographe de Jorge Luis Borges et Victoria Ocampo[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

María Esther Vázquez est née à Buenos Aires en 1937 dans une famille d'origine galicienne. Son père est né à Cambados et sa mère à Vilanova de Arousa. À 16 ans, elle entre à l’Université de Buenos Aires pour étudier la littérature[2]. En 1957, alors qu'elle travaille à la Bibliothèque nationale, elle rencontre le directeur de la bibliothèque, Jorge Luis Borges. Il la présente à ses collègues écrivains de la revue littéraire Sur[3].

Au début des années 1960, elle sort avec Borges et en , ils annoncent leur mariage[3],[4]. Cette même année, ils voyagent en Europe[5]. Malgré l'annonce de leurs fiançailles, ils se séparent plusieurs mois après. Ils restent amis et écrivent plusieurs livres ensemble. Vázquez écrit une biographie sur Borges, dix ans après sa mort, intitulée Borges : Esplendor y derrota (« Borges : Splendeur et défaite »)[3],[4].

En parallèle de sa carrière d'écrivain, elle travaille comme journaliste. À partir de 1964, elle commence à écrire pour le journal La Nación. Rédigeant de nombreux articles, elle se voit confier sa propre chronique, Instantáneas, en 1977[5].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle épouse le poète et écrivain Horacio Armani (es) le . Ils restent mariés pendant près de 50 ans, jusqu'à la mort de celui-ci en 2013[6].

Elle meurt à Buenos Aires en d'une hémorragie cérébrale[2]. Elle est enterrée au cimetière de Recoleta[7].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Elle reçoit plusieurs prix et récompenses[2] :

  • 1988 : Ordre du Mérite de la République Italienne
  • 1987 : Prix Konex[8]
  • 1995 : Prix Comillas de la maison d'édition Tusquets en Espagne[5]
  • 1997 : Prix de la Foire Internationale du Livre de Buenos Aires[5]
  • 2004 : Prix Konex[8]
  • 2012 : Prix Rosalía de Castro du PEN Club de Galice[5]
  • 2012 : Médaille d'or de l'émigration de la Fédération des sociétés espagnoles d'Argentine

Publications[modifier | modifier le code]

  • (es) Los nombres de la muerte, 1964
  • (es) Introducción a la literatura inglesa, 1965
    Coécrit avec Jorge Luis Borges.
  • Essai sur les anciennes littératures germaniques (Essai sur les littératures médiévales germaniques), C. Bourgois, 1966 ((es) Literaturas germánicas medievales, 1966), trad. Michel Maxence, 237 p.
    Coécrit avec Jorge Luis Borges.
  • (es) Borges, sus días y su tiempo, 1984
    1e édition
  • Borges : images, dialogues et souvenirs, Éd. du Seuil, 1985 ((es) Borgés, imágenes, memorias, diálogos, 1977), trad. François Maspero, 283 p. (ISBN 2-02-008976-9)
  • (es) El mundo de Manuel Mujica Láinez, 1983
  • (es) Desde la niebla, 1988
  • (es) Victoria Ocampo, 1993
  • (es) Borges: esplendor y derrota, 1996
  • (es) Victoria Ocampo. El mundo como destino, 2002
  • (es) La memoria de los días, 2004

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « María Esther Vázquez » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) « Victoria revivida » Accès libre, sur pagina12.com.ar, (consulté le ).
  2. a b et c (es) Mariana Ruiz, « Falleció María Esther Vázquez, una escritora argentina hija de gallegos para quien la humildad “es la raíz de la galleguidad” » Accès libre, sur cronicasdelaemigracion.com, (consulté le ).
  3. a b et c (en) Mariana Casale O'Ryan, The Making of Jorge Luis Borges as an Argentine Cultural Icon, MHRA, (ISBN 9781781880777, lire en ligne), p. 53.
  4. a et b (es) Juan Manuel Granja, « "María Esther Vázquez: "Cada uno agarra un Borges a su medida"" » [archive du ] Accès libre, sur El Telégrafo, .
  5. a b c d et e (es) « María Esther Vázquez - Cronología » [archive du ] Accès libre, sur audiovideotecaba.gob.ar (consulté le ).
  6. (es) Margarita Gómez Carrasco, « Entrevista a María Esther Vázquez: Estrategias de la pena » Accès libre, sur elgranotro.com.ar, (consulté le ).
  7. (es) « María Esther Vázquez: maestra del cuento y protagonista de una época » [archive du ] Accès libre, sur lanacion.com.ar, (consulté le ).
  8. a et b (es) « María Esther Vázquez » Accès libre, sur fundacionkonex.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]