Manon 70

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Manon 70

Réalisation Jean Aurel
Scénario Jean Aurel
Cécil Saint-Laurent,
d'après le roman Manon Lescaut de l'abbé Prévost
Musique Serge Gainsbourg
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Corona
Transinter Films
Roxy Films
Panda Films
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie romantique
Durée 105 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Manon 70 est une comédie romantique, franco-germano-italien, de 1968 réalisée par Jean Aurel et mettant en vedette Catherine Deneuve, Elsa Martinelli, Sami Frey, Robert Webber, Paul Hubschmid et Jean-Claude Brialy[1],[2],[3]. Le scénario d'Aurel et Cécil Saint-Laurent est vaguement inspiré du roman de 1731, Manon Lescaut, d'Antoine François Prévost. La musique originale a été composée par Serge Gainsbourg[4].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Manon est un esprit libre amoral qui utilise le sexe pour s'entourer d'un environnement relativement luxueux. Le journaliste François la voit à l'aéroport et tombe amoureux d'elle. Une fois qu'ils ont atterri à Paris, il entreprend sa démarche et la vole à l'homme avec qui elle voyageait. François et Manon tombent amoureux, mais le frère de Manon veut vivre de sa sœur et cause des problèmes. Manon tente de sortir avec un homme riche en même temps que François[3].

Distribution[modifier | modifier le code]

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Réception[modifier | modifier le code]

Deneuve a dit plus tard qu'il voulait travailler avec Jean Aurel parce qu'il aime son film De l'amour (1964). A propos de Manon 70 ans, elle a dit[5] :

« J'ai beaucoup d'estime pour Jean Aurel. Si Manon n'est pas une grande réussite, c'est sans doute parce que le metteur en scène n'était pas au meilleur de sa forme. Ni moi non plus. Je ne considère pas Manon comme un échec, ou si c'en est un, je ne veux en considérer que l'aspect instructif. »

— Catherine Deneuve, Le Nouveau Cinémonde, 1970.

Le film a eu un accueil polarisé, avec des discussions autour du personnage de Manon et si elle était une profiteuse ou une femme émancipée, représentative des idéaux féministes[6],[7]. Au fil du temps, le film est devenu un classique du cinéma français, dont on se souvient pour son style comme les coiffures, les vêtements et même les bérets français[8],[9],[10].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Manon 70 », sur Mubi (consulté le )
  2. (pt) « Manon 70 », sur Belas Artes À La Carte (consulté le )
  3. a et b « Manon 70 de Jean Aurel (1968) - Unifrance », sur Unifrance (consulté le )
  4. (en) « Five Great Serge Gainsbourg film soundtracks | News & Features - The List », sur The List, (consulté le )
  5. « Tout sur Catherine Deneuve - Film "Manon 70" », sur Tout sur Catherine Deneuve (consulté le )
  6. (en) Amy S. Wyngaard, « Femme Fatale or Feminist Heroine? Interpreting Manon Lescaut », Research Gate, vol. 59, no 3,‎ , p. 459-470 (DOI 10.1353/rmc.2019.0040, lire en ligne, consulté le )
  7. (en-US) Condé Nast, « Talia Loubaton Shares Her Inspirations », sur Vanity Fair, (consulté le )
  8. (pt) Diana Bastos, « As icónicas boinas parisienses regressam este outono », sur Máxima, (consulté le )
  9. (en-US) Stephanie Lacava, « Star Struck | Oliver Peoples's New Sunglasses », sur T Magazine, (consulté le )
  10. Bella Blissett, « Beauty buzz: The perfect 60s pony, plus get hot on SPF », sur Mail Online, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]