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Léopold Payen

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Léopold Payen
Présentation
Naissance
Agen
Décès (à 81 ans)
Agen
Nationalité Drapeau de la France France
Activités Architecte diocésain du Lot-et-Garonne
Architecte départemental du Lot-et-Garonne
Œuvre
Réalisations Reconstruction de la Préfecture d'Agen

Léopold Pierre Damien Payen est un architecte français, né à Agen le et mort dans la même ville le , auteur d'un grand nombre de bâtiments publics en Lot-et-Garonne.

Il est le neveu de Gustave Bourrières (1807-1867)[1], architecte de la ville d'Agen en 1830, architecte en chef du département de Lot-et-Garonne en 1832, architecte des édifices diocésains d'Agen en 1854. Il est le père d'Édouard Payen (1870-1912), architecte[2].

Il a suivi les cours de l'École nationale des arts et métiers d'Angers où il s'est familiarisé à la technique des métiers. Il est rentré à Agen en 1848 et a été le collaborateur assidu de son oncle Gustave Bourrières, architecte du département où il a pris le goût de l'architecture. Il s'est alors rendu à Paris où il est admis dans l'atelier d'Henri Labrouste où il a eu pour camarades William Bouwens van der Boijen, Julien Guadet, Anatole de Baudot. Puis il est retourné à Agen, revenant travailler avec son oncle.

Il a construit quatorze gares ou stations sur le chemin de fer du Midi, de Moissac à Aiguillon. Dans le Lot-et-Garonne, il a édifié la prison départementale d'Agen en collaboration avec son oncle Georges Bourrières (1807-1867), l'asile de vieillards d'Agen, un hospice cantonal, un asile d'aliénés à Agen, l'école normale d'instituteurs et celle d'institutrices.

Il est allé en Espagne, appelé par une société qui édifiait des logements à Santander, puis a travaillé avec M. de Lajonquière qui étudiait des gisements métallifères à proximité. Il est rentré à Agen, en . Il s'est marié le avec sa cousine, fille de l'architecte Bourrières qui est devenu son beau-père.

À partir de 1855, il a construit avec son oncle la chapelle des Carmes sur la coteau de l'Ermitage[3], la maison des Petites Sœurs des pauvres, avenue de Bordeaux, le Temple protestant, cours Victor-Hugo.

Il a été nommé architecte en chef du département de Lot-et-Garonne le en remplacement de son oncle, position que des membres de sa famille ont occupée depuis 1811. Il a conservé ce poste jusqu'en .

Il a édifié un asile d'aliénés à Agen, travail qui était encore nouveau.

Il a été nommé inspecteur des édifices diocésains d'Agen par arrêté du en remplacement de Pierre Verdier et a achevé l'église Saint-Hilaire, ancienne église des cordeliers qu'il avait commencée. Il a été l'inspecteur de Victor Baltard, Paul Abadie, Juste Lisch, Joseph Vaudremer et Pierre Bénouville.

On lui doit la construction en 1874 d'un ancien hôtel particulier dit Maison Jailles, 7 rue Auguste-Gué, à Agen. Il a construit le piédestal du monument au poète Jasmin.

Quand a été fondée la Société du musée d'Agen, la municipalité d'Agen a mis à sa disposition deux hôtels particuliers en 1876. Il a restauré ces hôtels et a assuré la responsabilité de toutes les réparations à faire aux hôtels d'Estrades et de Vaurs. À la fin des travaux, il a offert au musée des beaux-arts une partie de sa collection d'œuvres d'art.

Il a réalisé huit églises, cinq presbytères. Il a restauré quarante-neuf églises et quinze presbytères. Il a construit quatre clochers et en a restaurés autant. Il a édifié deux temples protestants et en a restauré un. Il a construit la flèche de l'église Sainte-Foy d'Agen avec son fils.

Il a aussi fait les plans de douze écoles, cinq halles, deux mairies.

Vers 1860, il a réalisé la première transformation du château de Roquepiquet. En 1898, il restaure le château de Frégimont qui avait été transformé en mairie-école.

En 1883, il est intervenu sur la consolidation de l'église Saint-Jean-Baptiste de Mézin.

En 1904 l'hôtel de préfecture d'Agen est en grande partie détruit par un incendie. Léopold Payen en dirige la reconstruction pendant cinq ans.

Principales réalisations

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Bibliographie

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Liens externes

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  1. Cths : Georges Bourrières
  2. Nécrologie : Édouard Payen, p. 83-89, Revue de l'Agenais, année 1912, tome 39 (lire en ligne)
  3. Georges Tholin, La Ville d'Agen pendant les guerres de Religion du XVIe siècle, p. 24-25, Revue de l'Agenais, année 1889, tome 16 (lire en ligne)