Lulu dans ma rue
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| Fondation |
|---|
| Forme juridique | |
|---|---|
| Domaine d'activité |
Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. |
| Siège | |
| Pays |
| Effectif |
40 employés () |
|---|---|
| Fondateur |
Charles-Edouard Vincent (d) |
| Président |
Charles-Edouard Vincent (d) |
| Site web |
| SIREN | |
|---|---|
| OpenCorporates |
Lulu dans ma rue est une conciergerie de quartier, permettant la mise en relation avec des travailleurs indépendants. Elle met en avant l'insertion[1] et le lien social entre les habitants[2].
Service
[modifier | modifier le code]Première EiTI (Entreprise d'insertion par le Travail Indépendant) en France, elle permet à des travailleurs indépendants, « les Lulus », d'effectuer des tâches ponctuelles aux riverains contre rémunération : ménages, aide au déménagement, bricolage, dépannage informatique… Ces personnes professionnelles ou non, qui ont un savoir-faire[3], peuvent obtenir un complément de salaire[4].
Elle repose sur des kiosques physiques, un site Internet et une application mobile. En 2024, 80 000 clients enregistrés ont accès à 800 autoentrepreneurs[4].
L'entreprise donne une plus grande liberté dans le choix des missions[5] et fournit des accompagnements administratifs[6]. Un système de compagnonnage permet la formation par d'autres travailleurs[7]. Plus de la moitié sont bénéficiaires du RSA[4].
Historique
[modifier | modifier le code]La société est créée en 2016 par Charles-Édouard Vincent, fondateur d’Emmaüs Défi[4].
Le président François Hollande inaugure un kiosque mobile en 2017[8].
En 2024, elle est installée dans 10 arrondissements parisiens et un à Lyon, et dispose de 40 salariés[4].
Financement
[modifier | modifier le code]Plusieurs investisseurs ont participé dans cette entreprise de l’économie sociale et solidaire[6] dans le cadre de leur politique RSE[4]. La société dépend du statut d'entreprise d’insertion par le travail indépendant[9].
La moitié de ses ressources provient d'une commission de 17,5 à 25 % du montant facturé. Le reste est issu de subventions publiques[4], tel que par la Mairie de Paris[6], la Ville et la Métropole de Lyon[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Clichy : Lulu dans ma rue, à peine installé et déjà 500 abonnés », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « "Lulu dans ma rue" : les petits services qui fédèrent le quartier », sur parismatch.com, (consulté le ).
- « Petits travaux du quotidien : une conciergerie vous aide à trouver la bonne personne à Lyon », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
- « Lulu dans ma rue cherche un acquéreur », sur l'Informé, (consulté le ).
- « Jobbing: j’ai tenté de devenir une «Lulu» dans ta rue », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- Mélanie Mermoz, « Lulu dans ma rue, l’insertion au risque de la précarité », sur Mediapart, (consulté le ).
- « Lulu dans ma rue, la conciergerie de quartier qui œuvre pour l'insertion », sur brefeco.com, (consulté le ).
- « Paris : un François Hollande décontracté avec Lulu dans ma rue… », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Les Eiti, ces entreprises « d’insertion » qui cassent le salariat - L'Humanité », sur humanite.fr, (consulté le ).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
