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Lucien de Beauvais

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Lucien de Beauvais
Image illustrative de l’article Lucien de Beauvais
Naissance IIIe siècle
Rome
Décès vers 290 
Montmille, (Oise)
Vénéré par l'Église catholique romaine

Lucien de Beauvais est un saint catholique romain, qui vécut au IIIe siècle. Il fut le premier évêque de Beauvais. Il est fêté le 8 janvier[1].

Biographie

Originaire d’une famille romaine, il s’appelait Lucius comme son père mais changea en Lucien lors d’une prédication de saint Pierre. Il parcourt alors l’Italie pour prêcher. Victime de persécution lors de son séjour à Parme il est emprisonné et s’évade le soir même.

Vers 250, il est ordonné évêque par le pape qui l’envoie en Gaule avec Saint Denis et Saint Rieul.

Il parcourt la France et s’installera à Caesaromagus l’actuel Beauvais.

Ses vertus, ses actions de chair et les miracles qu’il aurait accomplis dans la région auraient contribué à la conversion de près de 30 000 hommes.

Vers 290 l’empereur Dioclétien opposé au christianisme envoie Latinus, Jarius et Antor afin de tuer Lucien qui, averti du danger se réfugie avec ses deux compagnons Maxien et Julien à Montmille. Retrouvés par les Romains, ses compagnons sont décapités, Lucien est battu de verges puis enfin décapité. Le lieu probable du martyre s’appelle la rosière.

Miracle de sa mort

Après sa mort le corps de Lucien aurait été « environné de lumière » et les personnes présentes auraient entendu « Courage, bon et fidèle serviteur, qui n’a pas craint de verser ton sang pour moi, viens recevoir la couronne qui t'a été promise. ». Alors Lucien se leva, prit sa tête et marcha vers Beauvais. Il s’arrêta à proximité de la cité où son corps sera enterré et où l'on construira l'abbaye de Saint-Lucien. Il fait partie des saints céphalophores.[réf. nécessaire]

Une légende locale veut que le sang du saint ait donné naissance à des roses vermeilles sur le chemin qu'il a emprunté de Montmille à Beauvais.[réf. nécessaire]

Reliques

L’existence de ses reliques est incertaine : en effet une partie a été détruite dans un incendie en 1793. Mais une autre partie de ses restes pourrait être à Notre-Dame du Thil à Beauvais, à la suite d'une translation faite avant l’incendie fait par les révolutionnaires.

Devise

« Je crois de cœur et je confesse de bouche, que Jésus-Christ est le fils de Dieu »[2].

Notes et références

Voir aussi

Lien externe