Louise Haenel de Cronenthall

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Louise Haenel de Cronenthall
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Conjoint
François Charles Gabriel du Trousset d'Héricourt de Valincourt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Louise Augusta Marie Julia Haenel de Cronenthal, née le à Naumbourg (province de Saxe) et morte le à Paris 6e, est une compositrice française d'origine autrichienne, qui a principalement vécu et travaillé en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louise Haenel de Cronenthall est née à Naumbourg (Saale) (province de Saxe, royaume de Prusse) en 1839. Elle est la fille du fabricant de piano Franz Julius Hänel (1804-1871).

À dix-sept ans, elle s'installe à Paris pour étudier au conservatoire. Elle étudie le solfège avec Alexandre Joseph Désiré Tariot (1803-1872), le piano avec Camille-Marie Stamaty, le violoncelle avec Auguste-Joseph Franchomme, et la flûte ainsi que la composition avec Jules Demersseman.

Le elle épouse Léonce du Trousset marquis (ou comte[1]) d'Héricourt de Valincourt.

Elle reçoit une médaille d'or pour son opéra La Nuit d'épreuve lors de l'Exposition universelle de 1867[2].

Elle compose plusieurs pièces transcrites du chinois et arrangées pour piano dont La Chanson du thé sur un poème traduit de l'empereur chinois Qianlong[3],[4].

Elle meurt dans le 6e arrondissement de Paris le 9 mars 1896[5],[6], à son domicile situé rue du Cherche-Midi[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Louise Haenel de Cronenthall a produit une œuvre abondante, parmi laquelle on trouve vingt-deux sonates et ces œuvres entre autres :

  • Quatuor à cordes
  • Romance dramatique, pour violoncelle et piano
  • La Nuit d'épreuve, opéra (1867)
  • La Chanson du Thé, op. 68 (1867)
  • Cremonese, quatuor à cordes
  • La cinquantaine villageoise, symphonie
  • Salut au printemps, symphonie (op. 40, 1860)
  • La fantastique, symphonie
  • Apollonia, symphonie
  • Bonheur pastoral, symphonie

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de mariage, Archives de Paris AD075EC V4E 00884 0023
  2. Otto Ebel, Les femmes compositeurs de musique. Dictionnaire biographique, Paris, P. Rosier, (lire en ligne)
  3. Qian long, La Chanson du Thé, composée au XVIIIe siècle par l'Empereur Khien-long, transcrite du chinois et arrangée pour le piano. op. 68, E. Gérard, (lire en ligne)
  4. « Oeuvres de L. Haenel Cronenthall », sur BNF.fr
  5. Dantin, « Nécrologie », Le Gaulois,‎ , p. 2 (ark:/12148/bpt6k529433c)
  6. (en) Julie Anne Sadie et Rhian Samuel, New Grove Dictionary of Women Composers
  7. Acte de décès de Louise Augusta Haenel de Cronenthal, Registre des décès du 6ème arrondissement de Paris (28 février 1896 (acte n°397) - 6 avril 1896 (acte n° 637)), Archives de Paris, 31 p. (lire en ligne), p. 10

Liens externes[modifier | modifier le code]