Louis Rossat

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Louis Rossat
Biographie
Naissance
Lyon (Rhône)
Ordination sacerdotale
Décès (à 77 ans)
Verdun
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par le cardinal de Bonald
Dernier titre ou fonction Évêque de Verdun
Évêque de Verdun
Évêque de Gap

« Justicia et Pax »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Louis Rossat, né le à Lyon[1] et mort le à Verdun[2], est un prélat français qui fut évêque de Gap de 1840 à 1844 puis de évêque de Verdun de 1844 à 1866.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean-Pierre Rossat, apprêteur de gazes, et Antoinette Vernay (ou Vernet), son épouse[1], Louis Rossat, après des études au séminaire Saint-Irénée est ordonné prêtre pour l'Archidiocèse de Lyon par le cardinal Fesch le . Tour à tour professeur au Petit-Séminaire de Meximieux, vicaire à Bourg-en-Bresse, chanoine honoraire et pénitencier de la Primatiale Saint-Jean de Lyon, il devient en 1828 archiprêtre et chanoine titulaire de cette cathédrale[3]. Nommé évêque de Gap au début de l'été 1840, il est préconisé le suivant puis sacré par par le cardinal de Bonald en la primatiale Saint-Jean de Lyon. Il séjourne moins de quatre années dans ce diocèse alpin, ayant sollicité un autre siège plus approprié à sa santé, éprouvant quelques difficultés à se déplacer. Nommé le au siège de saint Saintin, il est préconisé le suivant. Au cours de son épiscopat verdunois de 22 ans, il promeut Œuvre pontificale de la propagation de la foi fondée par Pauline Jaricot, lyonnaise, comme lui. Il favorise également la construction de nouvelles églises et développe une caisse de retraite pour les prêtres âgés[4]. Enfin, il fait montre d'un courage zélé au cours de l'épidémie de choléra qui ravage son diocèse en 1854[5]. Il décède le en son palais épiscopal et est enterré dans la chapelle saint Roch de la cathédrale Notre-Dame de Verdun.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Armes[modifier | modifier le code]

De gueules à la fasce d'argent chargée de 3 roses de gueules, accompagnée en chef d'une balance d'argent et en pointe de 2 branches d'olivier du même, liées en sautoir par le bas[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Registre des baptêmes de la paroisse Saint-Nizier de Lyon pour l'année 1789, acte 1185. Cote 1GG136 des Archives municipales de Lyon. Archives en ligne consultée le 11/11/2019.
  2. Registre d'état civil de Verdun, naissances, mariages et décès en 1866, acte 270. Le prélat est décédé à 16h00 au palais épiscopal. Cote 2 E 558 (112) des Archives en ligne du Département de la Meuse consultée le 11/11/2019.
  3. M.H. Fisquet, La France pontificale (Gallia christiana) Diocèse de Gap, Paris, 1868, E. Repos, libraire-éditeur, 216p., p.172.Consultable sur Gallica.
  4. Société bibliographique, L'épiscopat français depuis le Concordat jusqu'à la Séparation (1802-1905), Paris, 1907, Librairie des Saint-Pères, 720p., pp.677. Disponible sur Gallica.
  5. M.H. Fisquet, La France pontificale (Gallia christiana) Diocèse de Gap, Paris, 1868, E. Repos, libraire-éditeur, 216p., p.173.Consultable sur Gallica.
  6. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.98. Consultable sur Gallica.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]