Louis-Henri de La Tour d'Auvergne
Comte d'Évreux |
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Louis-Charles de La Tour d'Auvergne Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon Frédéric-Jules de La Tour de Bouillon (d) |
Conjoint |
Marie-Anne Crozat (d) |
Grade militaire |
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Louis-Henri de La Tour d'Auvergne, né le [1] à Paris, où il meurt le , comte d'Évreux et de Tancarville, est un membre de la haute noblesse française, gouverneur du Poitou puis de l'Île-de-France[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Louis-Henri de La Tour d'Auvergne est le fils du duc de Bouillon et gouverneur d'Auvergne Godefroy-Maurice de La Tour d'Auvergne et de Marie-Anne Mancini, nièce de Mazarin. Il est aussi un petit-neveu du maréchal de Turenne.
Sa carrière militaire commence en 1691. Il est nommé enseigne au régiment du Roi, pendant le siège de Mons. En 1698, il est colonel du régiment de Blaisois et évolue progressivement dans la hiérarchie. Brigadier le , il est promu au rang de maréchal de camp le [3].
En 1707, il épouse Marie-Anne Crozat (1696-1729) âgée de 11 ans, fille d'Antoine Crozat, richissime banquier de la place de Paris ayant fait fortune grâce à l'esclavage[4]. Cela lui apporte une dot considérable de 2 millions de livres tournois[5]. Le il est fait lieutenant général des armées du roi. En 1716, il est nommé gouverneur du Poitou, puis en 1719, de l'Île-de-France[6].
De 1716 à 1718, il est membre du Conseil de la guerre, chargé de la cavalerie, puisqu'il est colonel général de la cavalerie. Il dépouille ainsi de ses attributions le marquis de Joffreville[7].
Entre 1718 et 1722, il fait ériger un nouvel hôtel particulier à Paris, qui devient sa résidence principale. Cet hôtel d'Évreux est aujourd'hui plus connu sous le nom de palais de l'Élysée, résidence officielle du président de la République française[4].
Il se démet de la charge de colonel général de la cavalerie avec commission pour exercer cette charge pendant 8 ans. Il y meurt le sans postérité.
Il est enterré avec son épouse dans l'Église Saint-Paul-Saint-Louis, dans le 4e arrondissement de Paris, sous la chapelle de Saint-Jérôme. Les armes des La Tour d'Auvergne figurent sur le vitrail[8].
Titres
[modifier | modifier le code]- - Paris, : monsieur le comte d'Évreux et de Tancarville.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Coural, L'Elysée, Histoire et Décors depuis 1720, Paris, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, , 154 p., p. 8
- Né en 1674 selon Moreri [Qui ?]
- Mémoires du président Hénault, Collectif, 1971, p. 308
- Benoît Grossin, « L'Élysée, le plus grand symbole à Paris du passé esclavagiste de la France », sur France Culture, (consulté le )
- Édouard Fournier, Énigmes des rues de Paris, E. Dentu, 1860, p. 129
- Liste des gouverneurs de l'Île-de-France
- Alexandre Dupilet, La Régence absolue. Philippe d'Orléans et la polysynodie (1715-1718), Seyssel, Champ Vallon, coll. « époques », , 437 p. (ISBN 978-2-87673-547-7)
- Denys de Hansy, Notice historique sur la paroisse royale Saint-Paul Saint-Louis, 1842, p. 64
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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