Litzmannstadt

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Plan de « Litzmannstadt » (1944, en allemand).
Plan de « Lodsch » (vers 1940, en allemand).

Litzmannstadt est le nom allemand légal de la ville de Łódź durant la période d'occupation allemande de la ville : entre le et la libération de la ville par les unités soviétiques le .

Ce nom a été choisi d'après le nom du général Karl Litzmann, commandant les troupes impériales allemandes engagées lors de la bataille de Łódź, en et .

La ville fait partie du Reichsgau Wartheland, région annexée au Reich, ce qui n'est pas le cas de l'ensemble du territoire de la Pologne occupée par les Allemands.

Allemands et Polonais à Litzmannstadt[modifier | modifier le code]

La Shoah à Litzmannstadt[modifier | modifier le code]

Le Ghetto[modifier | modifier le code]

Déportation[modifier | modifier le code]

Survivant dans des conditions précaires depuis le début de l'occupation, les Juifs du ghetto sont victimes de nombreuses rafles à partir de 1942.

En , les autorités allemandes décident de supprimer le ghetto. La déportation de la population juive du ghetto est donc lancée en direction d'Auschwitz-Birkenau, le dernier camp d'extermination encore en activité[1].

Libération[modifier | modifier le code]

Opérations militaires[modifier | modifier le code]

La planification militaire soviétique prévoit durant l'automne 1944 de libérer la ville douze jours après le déclenchement de son offensive d'hiver ; cependant, le succès de la phase de rupture du front remet en cause ce calendrier[2]

Au terme de la percée soviétique obtenue dès le lancement de l'offensive d'hiver, la ville de Litzmannstadt est prise d'assaut par les unités soviétiques du premier front biélorusse le 19 janvier 1945 après une attaque concentrique destinée à faire fuir la garnison allemande de la ville[3]. La ville prise d'assaut, subit peu de destructions du fait des combats, en raison du retrait rapide des unités allemandes chargées de la défendre[4].

Sort des civils[modifier | modifier le code]

Une fois la ville libérée, les Polonais font la chasse aux Allemands restés dans la ville[2]

Dans le même temps, les Juifs, cachés dans les caves et les greniers, sortent au grand jour[2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Kershaw 2012, p. 171.
  2. a b et c Lopez 2010, p. 213.
  3. Lopez 2020, p. 212.
  4. Kershaw 2012, p. 233.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Saul Friedländer, Les Années d'extermination : l'Allemagne nazie et les Juifs. 1939-1945, Paris, Seuil, , 1032 p. (ISBN 978-2-7578-2630-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Ian Kershaw, La Fin : Allemagne, 1944-1945, Paris, Seuil, , 665 p. (ISBN 978-2-02-080301-4). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean Lopez, Berlin : les offensives géantes de l'Armée rouge. Vistule - Oder - Elbe (12 janvier - 9 mai 1945), Paris, Economica, , 644 p. (ISBN 978-2-7178-5783-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]