Linda Stirling

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Linda Stirling
Linda Stirling en 1944.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louise Schultz
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sloan Nibley (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Western (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Films notables

Linda Stirling (née Louise Schultz[1], Long Beach, Californie,  ; Studio City, Los Angeles, Californie, ) est une showgirl, mannequin et actrice américaine. Dans ses dernières années, elle a eu une deuxième carrière en tant que professeur d’anglais pendant plus de vingt ans. Elle est surtout connue pour ses rôles dans des serials.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Fille de Mr et Me Alex Schultz[2], Linda Stirling est née à Long Beach, en Californie[3]. Elle a fréquenté la Burnett Grammar School, le George Washington Junior High School et le Long Beach Polytechnic High School.

Elle a commencé à étudier le théâtre à l'âge de 12 ans et a finalement étudié pendant deux ans à l'Académie des arts dramatiques de Ben Bard[4]. Elle a également été active dans la Long Beach Players' Guild.

Stirling a travaillé comme mannequin pour des photographes et a joué dans un théâtre d'été[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Dans le livre In the Nick of Time: Motion Picture Sound Serials, William C. Cline a écrit : « Parmi les caractéristiques nécessaires à une héroïne, Linda Stirling les possédait toute — présence, intégrité, beauté et polyvalence — et une seule aurait suffi dans son cas »[5].

Le premier rôle de Stirling fut en tant que mannequin dans The Powers Girl en 1943 et son premier rôle dans un serial est le personnage principal de The Tiger Woman (1944). La même année, elle joue le rôle principal de l'héroïne dans Zorro le vengeur masqué (1944)[1].

Après son mariage, elle met un terme à sa carrière d'actrice pour élever sa famille, bien qu’elle apparaisse plus tard dans des épisodes de séries télévisées à partir de 1952[4].

Dernières années[modifier | modifier le code]

À la fin de sa carrière d'actrice, et ses enfants ayant grandi, Linda Stirling s’inscrit à l'UCLA. Elle obtient finalement un BFA, une maîtrise et enfin un doctorat en littérature anglaise à l'âge de 50 ans. Avec son diplôme en poche, Stirling commence une nouvelle carrière en tant qu’enseignante d’anglais et de théâtre à l’université dans les années 1960 au Glendale College[3] de Glendale, en Californie, entre 1967 et 1990.

Dans cette nouvelle carrière, Stirling a cherché à prendre ses distances de son passé hollywoodien, tout en restant active dans le circuit de la convention du film jusqu'aux dernières années de sa vie. Elle est également apparue dans un documentaire de 1990 sur Republic Pictures, le studio pour lequel elle a réalisé l'essentiel de son travail.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1946, elle épouse le scénariste de Republic, Sloan Nibley. Ils ont eu deux fils[5]. Elle est décédée d'un cancer à Studio City, Los Angeles (Californie) en 1997[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Stirling est l'une des premières gagnantes des Golden Boot Awards en 1983 pour ses contributions au cinéma de western[7].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Johnny D. Boggs, Jesse James and the Movies, McFarland, , 279 p. (ISBN 978-0-7864-8496-6, lire en ligne)
  2. « Teacher's Tip Big Boost in Linda Stirling's Film Climb », Long Beach Independent, Long Beach (Californie),‎ , p. 24 (lire en ligne, consulté le ) open access publication – free to read
  3. a b et c (en) Fred Landesman, The John Wayne Filmography, McFarland, , 448 p. (ISBN 978-1-4766-0922-5, lire en ligne), p. 85
  4. a et b (en) Boyd Magers et Michael G. Fitzgerald, Westerns Women : Interviews with 50 Leading Ladies of Movie and Television Westerns from the 1930s to the 1960s, McFarland, , 222-227 p. (ISBN 978-0-7864-2028-5, lire en ligne)
  5. a et b (en) William C. Cline, In the Nick of Time : Motion Picture Sound Serials, McFarland, , 87-88 p. (ISBN 978-0-7864-0471-1, lire en ligne)
  6. (en) Geoff Mayer, Encyclopedia of American Film Serials, McFarland, , 316 p. (ISBN 978-1-4766-2719-9, lire en ligne), p. 268
  7. « The Golden Boot Awards » [archive du ], sur b-westerns.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]