Le Jour de la fin du monde, une femme me cache

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Le Jour de la fin du monde, une femme me cache
Image illustrative de l’article Le Jour de la fin du monde, une femme me cache
Le crash d’un Boeing, point de départ du roman

Auteur Patrick Grainville
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Éditeur Seuil
Date de parution janvier 2000
Nombre de pages 268
ISBN 202049065X
Chronologie

Le Jour de la fin du monde, une femme me cache est le dix-septième roman de Patrick Grainville, publié aux éditions du Seuil en janvier 2000.

Historique[modifier | modifier le code]

Prémonitoire des attentats du 11 septembre 2001[1], Le Jour de la fin du monde, une femme me cache commence par un spectaculaire crash d’avion et se conclut par la liste exhaustive des noms des 260 morts[2].

Résumé[modifier | modifier le code]

Un Boeing percute une des tours de La Défense provocant un désastre. Jérôme, un voleur, que recherche la police, se trouve sur les lieux au moment de l'accident. Une impulsion lui fait voler les boites noires. Il trouve refuge chez Romane, une Asiatique, qui accepte de lui ouvrir sa porte, au cœur du tumulte. Les relations du mystérieux Jérôme et de la très secrète Romane évoluent lentement tandis que l’enquête est menée sur la catastrophe. Les noms des victimes du monde entier fascinent Aiwala, un jeune Africain. Un mythomane se prétend parent d’un disparu. Dans les décombres sont retrouvées les lettres d’un amant à son amante. Les boites noires qui ont été dérobées par Jérôme deviennent la figure de la vérité cachée des êtres.

Réception critique[modifier | modifier le code]

À la fois roman à suspens efficace[3] et roman crépusculaire, Le Jour de la fin du monde, une femme me cache traite aussi de la mémoire des disparus tragiques, la critique en est sensible, frappée par la « stèle » finale dédiée à des victimes fictives[4]. Pour une partie de la critique, il s'agit d'un roman puissant en émotion, plus classique, au style ramassé qui tranche avec le reste de l'œuvre de Patrick Grainville[5].

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lire no 421, décembre 2013, p. 64.
  2. Parmi les noms des défunts, en avant-dernier de la liste, Jacques Le Virginal, le romancier glisse celui de son père, Jacques Grainville, maire de Villerville, sous l’anagramme déjà utilisé pour le personnage du peintre de L'Atelier du peintre
  3. Patrick Grainville : Le jour de la fin du monde, une femme me cache par Olivier Barrot, Un livre, un jour, France 3, 28 février 2000.
  4. Grainville, la vérité crashée, Jean-Baptiste Harang dans Libération du 6 janvier 2000.
  5. Un nouveau Grainville plus syncopé par Jean-Rémi Barland, Lire, publié le 1er février 2000.

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]