Le Combat des enfants fantômes

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Le Combat des enfants fantômes
Description de l'image Affiche " Le Combat des Enfants Fantômes ".png.
Réalisation Jean Crousillac
Genre Documentaire
Durée 52 minutes
Sortie 2020

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Combat des enfants fantômes est un film documentaire français de 52 minutes réalisé par Jean Crousillac, sorti en 2020.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Au Bénin, le maire de Dogbo a conclu avec son homologue belge de Roeselare un partenariat de coopération pour l'enregistrement des naissances, contribuant à lutter contre le phénomène des « enfants fantômes », qui n’ont pas eu d'actes de naissance et n'ont donc aucune existence légale.

Des actions fortes et ciblées sont menées en matière d’équipement, de recrutement, de formation et de sensibilisation. En mission dans le pays berceau du vaudou, la délégation belge fera de belles rencontres et devra tenir compte de la culture locale et des traditions pour offrir au projet un plein et franc succès.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Le Combat des enfants fantômes
  • Titre anglais ou international : The Ghost Children Fight
  • Durée : 52 minutes
  • Format : couleur - Full HD - 16/9
  • Langues originales : français, anglais, néerlandais, aja
  • Pays d'origine : France
  • Date de sortie : 2020
  • Personnages principaux : Vincent Codjo Acakpo (maire de Dogbo), Kris Declercq (Maire de Roulers), Maurice Gbotonhoun (chef de l'état civil à Dogbo), Delphine Lerouge (Chef de projet Nord-Sud à Roulers)
  • Réalisation : Jean Crousillac[1]
  • Image : Maëlenn Dujardin
  • Montage : Emmanuel Hubert
  • Mixage : Fabrice Levasseur
  • Etalonnage : Léa Dislaire
  • Musique synchronisée : Mutoto Kwanza (Angélique Kidjo), Focus (Nneka)
  • Producteur délégué : Backpack Productions

Genèse du projet[modifier | modifier le code]

Le Combat des enfants fantômes met en lumière le projet de coopération décentralisée pour l'enregistrement des naissances[2] mené par les villes de Roulers (Belgique) et Dogbo (Bénin) qui ont remporté la première édition des PLATFORMAwards[3], initiative européenne visant à récompenser l'excellence de l'action internationale des villes et régions, lancée par la coalition pan-européenne PLATFORMA sous l'égide du Conseil des communes et régions d'Europe.

Parmi 42 projets de coopération décentralisée menés par 75 collectivités issues de 30 pays soumis en 2018, le partenariat a été plébiscité par un jury indépendant d'experts de l'Union européenne et des Nations unies pour son impact et pour son caractère reproductible, et s'est vu récompensé par la production d'un premier reportage de 20' accessible à tous, au titre de l'exemple qu'il représente pour les collectivités du monde et dont le rayonnement est d'intérêt général. Sur l'initiative du producteur appuyé par les partenaires institutionnels du projet initial, une mobilisation participative réunissant citoyens, société civile et secteur privé a permis d'élargir le format du reportage initiale avec la réalisation d'un documentaire de 52' abordant plus largement les thématiques suivantes : droit à l’identité[4], solidarité internationale, développement local, coopération décentralisée et objectifs de développement durable.

Objectif d'intérêt général et sélection officielle en festival[modifier | modifier le code]

Le Combat des enfants fantômes est une production à but non lucratif dont l'objectif est de rendre le film accessible à tous en ligne pour contribuer à la lutte mondiale contre le phénomène des enfants fantômes et offrir un avenir meilleur à des millions d'enfants. En ce sens le projet a été soumis à l'édition 2020 des SDG Action Awards[5] des Nations unies.

En 2021, le film a fait l'objet d'une sélection officielle aux côtés de 10 autres documentaires au festival "Au Cinéma Pour les Droits Humains" d'Amnesty International France [6] avec une diffusion publique programmée à Nice le 18 mars 2021, et a remporté le prix du "meilleur long métrage documentaire", .

Enregistrement des naissances et Objectifs de Développement Durable[modifier | modifier le code]

La problématique de l'enregistrement des naissances[2] est au cœur des droits de l'enfant et des objectifs de développement durable[7] des Nations unies, dont le chapitre 16.9 vise à « garantir à tous une identité juridique, notamment grâce à l’enregistrement des naissances ». Les ODD visent à répondre d'ici 2030 aux défis mondiaux auxquels l'humanité est confrontée, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice.

À l'image de ces objectifs interconnectés, le non-enregistrement des naissances entraîne l'absence d’existence légale et de tout droit humain, faisant des enfants concernés les proies des pires abus : déscolarisation, travail infantile, mariage forcé, prostitution, voire enfants soldats. Pour y remédier, les collectivités territoriales sont aux premières loges pour faciliter les procédures auprès de populations et pour sensibiliser les populations à la problématique.

En Afrique subsaharienne, un grand nombre de pays a un taux d'enregistrement des naissances inférieur à 50 %[8] mais au Bénin, qui a longtemps été un des pays les plus touchés au monde, le taux d'enregistrement des naissances est passé de 60 % en 2006 à 86 % en 2017[9], l'un des taux les plus élevés en Afrique de l'Ouest et du Centre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. * « Jean Crousillac » (présentation), sur l'Internet Movie Database
  2. a et b « Problématique de l'enregistrement des naissances », sur unicef.org
  3. « PLATFORMAwards - Récompenser l'excellence de l'action internationale des villes et des régions », sur platformawards.eu
  4. « COMPRENDRE...LE DROIT À L'IDENTITÉ », sur unicef.fr,
  5. (en) « SDG Action Awards », sur sdgactionawards.org
  6. « FESTIVAL AU CINÉMA POUR LES DROITS HUMAINS EDITION 2021 », sur www.au-cinema-pour-les-droits-humains.fr (consulté le )
  7. « 17 objectifs pour sauver le monde », sur un.org
  8. « Un grand nombre de pays d’Afrique subsaharienne ont un taux d’enregistrement des naissances inférieur à 50 % », sur blogs.worldbank.org (consulté le )
  9. « Taux d’enregistrement des naissances au Bénin (UNICEF) », sur citizenshiprightsafrica.org,

Liens externes[modifier | modifier le code]