Langage SMS

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« Bonjour, ça va ? » écrit en langage SMS.

Le langage SMS est un sociolecte écrit qui modifie les caractéristiques orthographiques, voire grammaticales, d'une langue afin de réduire sa longueur, dans le but de ne pas dépasser le nombre de caractères autorisé par les messages SMS (Short Message Service), ou dans le but d'accélérer la saisie de l'énoncé sur le clavier numérique d'un téléphone.
La réduction de la longueur des messages électroniques est apparue avec la banalisation des technologies de l'information et de la communication au cours des années 1990, et ce n'est qu'avec l'arrivée des SMS, qu'une appellation lui a été associée. L'appellation « langage SMS » désigne ainsi, par extension, l'usage de ce type de langage lors d'échanges sur Internet par messagerie instantanée ou courrier électronique, sur les forums Internet et les blogs, ou encore dans les jeux en réseau. L'utilisation du langage SMS sur un autre média qu'un clavier téléphonique est par ailleurs très controversée[1].

Histoire

L'abréviation remonte au développement de l'écriture (voir les codes scribes, les pièces de monnaie, etc.), mais à l'ère des communications modernes, rapides et populaires elle est ébauchée dans les télégrammes (le « style télégraphique ») ou encore les petites annonces facturées à la lettre.

Le même système d'abréviations est utilisé dans les salons de discussion du Minitel.

Les premiers SMS n’autorisaient que 160 caractères et chaque message envoyé était facturé par l'opérateur téléphonique. D'autre part la création de messages était parfois rendu difficile par les claviers peu ergonomiques, toutes ces raisons ont conduit à la création d'un langage plus économique pour ce nouveau média[2].

Caractéristiques

Le langage SMS combine plusieurs procédés pour raccourcir les phrases et les mots :

  • L'abréviation : lgtps, tt, pr,slt ; la plupart des voyelles sont écartées, certaines consonnes sont également retirées (en particulier celles formant les voyelles nasales), mais le mot reste plus ou moins lisible et compréhensible (respectivement longtemps, tout, pour, salut) ;
  • La phonétique : koi, jamè, grav, eske ; il faut prononcer les syllabes normalement pour reconstituer le mot d'origine (respectivement quoi, jamais, grave, est-ce que) ;
  • Le rébus typographique : 2m1, bi1, koi 2 9, gt, mrc ,tfk (respectivement demain, bien, quoi de neuf, j'étais, merci, tu fais quoi ?) ;
  • L'épelure, résultat de l'épellation des lettres d'un mot. Valeur épellative des lettres, des chiffres et des caractères : G pour « j'ai », C pour « c'est », NRJ pour « énergie », a12c4 pour « À un de ces quatre » 2m1, « demain », bi1, « bien », koi 2 9, « quoi de neuf ». Le procédé vient de l'anglais (R pour « are », U pour « you », Y pour "why"), langue dans laquelle ce procédé n'est pas l'exclusivité des jeunes. Ainsi dans le langage de programmation de Matlab, « convertir un nombre (number) en texte brut (string) » se dit num2str, le « 2 » se lisant to, « vers ».
  • Utilisation de mots anglais plus courts (today pour aujourd'hui, now pour maintenant, etc.).

Le langage SMS répondait originellement à la limitation à environ 160 caractères des messages SMS entre téléphones mobiles (le dépassement du nombre autorisé de caractères rend l'envoi du message plus cher par multiplication des messages) et de la limitation à dix touches du clavier alphanumérique.

Langage SMS et argot Internet

Une partie du langage SMS est issue des abréviations déjà utilisées sur IRC[3] ou sur les messageries instantanées. Il s'est enrichi avec son utilisation sur d'autres canaux de transmission par un nombre croissant de personnes.

Le langage SMS diffère toutefois du langage utilisé sur Internet par plusieurs aspects :

  • le langage SMS peut remplacer un mot par un équivalent phonétique comprenant autant de caractères mais plus rapides d'accès : « moi » devient « mwa » car M, W et A sont les lettres apparaissant en priorité en appuyant sur les touches correspondantes, alors que O et I sont troisièmes : il faut donc appuyer sur trois touches pour écrire « mwa », contre sept et une pause pour « moi ». Ce genre de transformation est sans intérêt quand on utilise un ordinateur, O et I étant des touches plus accessibles que W sur les claviers AZERTY.
  • un point à la fin d'un SMS peut être interprété comme un manque de sincérité[4],[5].

À l'inverse, le langage d'internet emploie plusieurs procédés peu courants avec des téléphones mobiles :

  • de nombreux sigles de l’argot internet n’ont de sens qu'en tant que repartie, comme « lol » (“laughing out loud” ou bien “lots of laughter”), « dtc » (dans ton cul) ou « ctb » (comme ta bite). Ils sont donc la quasi-exclusivité des clavardages (“chats”).
  • les émoticônes nécessitent des caractères autres que les chiffres et les lettres. Ils sont donc peu utilisés pour les SMS, car plus difficiles d’accès, la tendance dans les SMS étant plutôt à éliminer la ponctuation.

Exemple

Le langage SMS est essentiellement dérivé de la communication verbale et a donc pour caractéristique de posséder une syntaxe et un vocabulaire propres, différents du langage écrit « standard ». L'exemple suivant illustre cependant les principes de formation du langage.

Soit le texte suivant :

« La linguistique par ordinateur pourrait tirer profit d'une langue abrégée à la fois dans sa syntaxe et ses matériaux - non seulement du point de vue de la mémoire - mais surtout du point de vue de l'analyse algorithmique du langage humain, la particularité d'une langue abrégée étant de supprimer ou de contourner les idiomatismes. » (331 caractères)

Application de la suppression des caractères inutiles

On supprime toutes les espaces et on met une majuscule à chaque mot pour faciliter la lecture. Ce type de langage SMS est un des plus compressant tout en restant assez lisible pour une personne qui ne serait pas habituée. C'est aussi la façon de compresser les phrases de la plupart des étrangers écrivant un SMS en langage SMS français (mais elle se limite généralement à la suppression des espaces, ce qui donne déjà un bon taux de compression).

LaLinguistiqParOrdinateurPouraiTirerProfiDUneLangAbrégéÀLaFoiDanSaSyntaxEtSesMatériau -NonSeulmntDuPoinDVuDLaMémoir- MaiSurtouDuPoinDVuDLAnalyseAlgoritmiqDuLangageHumain,LaParticularitéDUneLangAbrégéÉtanDSuprimerOuDContournerLesIdiomatism. (239 caractères)

La phrase a ainsi été compressée de 28 %.

Application de la phonétisation

On applique une étape de phonétisation qui remplace les phonèmes par des raccourcis :

La l1g8stik par ordinateur pourè tiré profi d1 langaj abrégé a la foi ds sa sintax é c matério - non selman du po1 dvu dla mémoir - mè surtou du pt dvu dlanaliz algoritmik du langaj Um1, la partiQlarité d1 lang abrégé étan dsuprimé ou dcontourné lé idiomatism. (260 caractères)

Le texte final est plus court de 21 %.

Application de la phonétisation et du rébus typographique

On remplace des sons par une seule lettre en fonction de sa prononciation lorsque l'on énumère l'alphabet. Par exemple, « té » est remplacé par « T » :

La l1g8stik / ordinateur pourè tiré profi d'1 lang abréG à la x ds sa s1tax é C maTrio - non slmt du . 2 vu 2 la mémoir - mè surtt du . 2 vu 2 l'analiz algoritmik du langaj um1, la partiQlariT d'1 lang abréG étan 2 supprimé ou 2 contourné léz idiomatism. (254 caractères)

La nouvelle phrase n'est pas beaucoup plus courte que la précédente. Plus courte que l'originale de 24 %.

Autre exemple de phonétisation « À un de ces quatre » (18 caractères) peut devenir « à12C4 » (5 caractères) ce qui donne une compression de 3,6 pour 1.

Application de la phonétisation, du rébus typographique et de l'abréviation

On peut compresser encore le texte grâce à des abréviations. Le texte devient nettement moins compréhensible. La manière d'abréger dépend des utilisateurs et du « style » SMS adopté. Des utilisateurs peuvent convenir de certains codes. Souvent, seuls les utilisateurs assez expérimentés comprennent.

Lngk pr ordi pov7 tir pft du lng abr al fs ds sn sytx & sn matr# - nn slmt ptdv mmr - ms srtt ptdv algo spc a lngg hm, 1prtk lng abr = 8:supr o ktrn idiom#. (156 caractères)

Écrite ainsi, le taux de compression atteint les 53 % pour cette phrase.

Intérêt pour le langage SMS et controverses

Le langage SMS fait l'objet d'un certain engouement médiatique avec par exemple l'apparition de nombreux lexiques ou dictionnaires du langage SMS, voire de romans[6] entièrement écrits dans ce langage.

Linguistes et sociologues s'intéressent également à la question, comme Jacques Anis, auteur d'un petit ouvrage intitulé Parlez-vous texto ?. Des chercheurs de l'Université catholique de Louvain ont de leur côté collecté un corpus de 75 000 SMS pour servir de base à leurs recherches[7] et élargissent aujourd'hui[Quand ?] cette collecte en mettant sur pied le projet international sms4science, qui a pour but de collecter des SMS dans le monde entier, pour la recherche scientifique[8].

L'utilisation du langage SMS fait par ailleurs l'objet de critiques d'une partie des internautes[9]. Ainsi, différents arguments appuient ou contestent son utilisation.

Arguments pour son utilisation
  • souplesse d'utilisation : pas de convention à respecter à la lettre (bien qu'il s'agisse en soi d'une nouvelle forme de convention, puisqu'il y a une uniformité) ;
  • permet d'insérer plus d'informations lorsqu'on dispose d'un espace limité pour écrire un message, ou lorsque le prix du message dépend de sa longueur (similarité avec les petites annonces ou les anciens télégrammes) — concernant internet, Twitter a la même contrainte de place que les SMS ;
  • limite la compréhension aux seuls initiés (comme l'argot) ;
  • rapidité d'utilisation (dans le cadre de messagerie instantanée) ;
  • créer un sentiment d'appartenance à un groupe social, à une communauté (linguistique ou générationnelle).
  • permet l'usage de l'argot, le verlan, les acronymes, le langage specifique
Arguments contre son utilisation
  • difficulté de lecture et de déchiffrement, notamment dans le cadre de forums usenet ou sur des page web, où il s'agit souvent de discussions « de fond » où la compréhension des arguments, déjà rendue difficile par l'absence de ton de voix ou d'expression du visage, est plus délicate que durant un dialogue verbal ; ces problèmes sont de plus amplifiés pour les lecteurs étrangers, pour les lecteurs malvoyants (les systèmes de synthèse vocale n'arrivent pas à lire le langage SMS) ainsi que pour les lecteurs malentendants ;
  • fainéantise de l'auteur car il ne prend pas la peine d'écrire clairement. Cela engendre un mépris envers le lecteur qui « devrait » ainsi apprendre ce nouveau "langage" alors qu'il en est la victime ;
  • effondrement du niveau de l'orthographe et parfois aussi indigence du vocabulaire (car le langage SMS est souvent accompagné de fautes d'orthographe sans aucun rapport avec les abréviations) ;
  • inutilité de son utilisation sur le Web, et plus généralement lorsque l'on dispose d'un clavier complet et que la quantité d'information transférable n'est pas limitée ;
  • pollution des moteurs de recherche ;
  • sur un portable, l'utilisation de systèmes de saisie intuitive (T9, iTap) permet d'écrire aussi rapidement, en proposant les mots français courants, et de nos jours la majorité des portables ont un clavier que ce soit physique ou virtuel ;
  • limite la compréhension aux seuls initiés, qui ne se comprennent pas toujours entre eux ;
  • les forfaits téléphoniques ayant évolué (SMS illimités notamment), la nécessité d'abréger les SMS pour loger le maximum d'informations dans un minimum de place afin de réduire la facture téléphonique n'est plus justifiée de nos jours.

Le langage SMS est finalement devenu très territorial : il est très présent dans certains espaces précis (chats IRC, tchats ou forums, et bien sûr les SMS eux-mêmes). Mais Internet est loin d'être uniforme, et selon le public visé par un forum, chat ou IRC, le langage SMS peut aussi bien être la norme qu'être interdit sous peine de bannissement.

En outre, le langage SMS se répand dans d'autres espaces sociaux, notamment dans la sphère professionnelle à travers les courriels professionnels, et entre autres par l'utilisation de l'abréviation "Cdlt" comme formule de politesse signifiant "Cordialement". Cette utilisation illustre une fois de plus l'impact du langage SMS bousculant les formules classiques de politesse. Dès lors, hormis les contraintes de limitation du nombre de caractères pour certains messages (comme sur Twitter), le langage SMS permet de pallier aussi -à tort ou à raison- certaines contraintes de temps résultant d'exigences de productivité professionnelle.

Usage scolaire

Certains professeurs[Qui ?] se plaignent qu'il est devenu courant de trouver des copies de lycéens partiellement rédigées en langage SMS, mais cela reste tout de même une pratique assez marginale. Même si la baisse du niveau d'orthographe est dénoncée, l'utilisation excessive du langage SMS par les lycéens n'en est pas forcément responsable.[réf. nécessaire]

En fait, le langage SMS a tout simplement fusionné avec le langage de prise de notes de cours rapide habituellement utilisé par les lycéens et étudiants (ce qui rapproche ce langage de l'usage de la sténographie ou la sténotypie). Les élèves mélangent donc les astuces du langage SMS (« inHeV » pour « inachevé ») avec certaines astuces réservées à la prise de notes manuscrites ; le langage de prise de notes utilise par exemple un « t » en exposant pour les adverbes : « fermement » se note « fermet », ce qui n'est pas possible avec les caractères disponibles pour rédiger les SMS. On ne peut en déduire des copies rédigées en langage SMS que les élèves sont incapables d'écrire en langage correct, car le plus souvent, cette méthode est utilisée en devoir surveillé, pour recopier des parties importantes déjà rédigées au brouillon[10] (pour les dissertations dans les classes françaises, la conclusion compte beaucoup plus pour l'évaluation que la partie centrale, et la méthode recommandée est de la rédiger au brouillon avant d'écrire la partie centrale ; il est donc très pénalisant pour un élève de ne pas recopier la conclusion parce qu'il a trop travaillé sur la partie centrale).

Usage littéraire

Certains auteurs, tel que Phil Marso, ont écrit des romans en langage SMS.

La fondation d'entreprise Bouygues Telecom a organisé en 2008, un concours « Premier roman SMS » primant une « œuvre de fiction inédite, écrite en langue française, et dont le langage SMS et des messageries instantanées constitue un élément déterminant de la trame narrative »[11]. Sur le modèle du roman épistolaire, on trouve en effet aujourd'hui des romans dont la narration est constituée d'échanges de SMS, tels que les romans jeunesse de la série "Ping Pong", écrite par Amy Lachapelle et Richard Petit, publiée aux Éditions Z'ailées. L'utilisation du langage SMS devient un élément de réalisme.

La sémantique de lol

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lol, acronyme de l'expression anglaise laughing out loud (l'équivalent en français de « rire aux éclats » ou encore « rire à gorge déployée » ou, littéralement, « rire à haute voix »), est une interjection destinée à marquer le rire et l'amusement de son utilisateur. Il peut être remplacé par « je trouve cela drôle » ou « comme tu es amusant » ou par mdr signifiant « mort de rire ». Il peut être utilisé simplement pour souligner un fait cocasse, sans que cela ne fasse réellement rire.

Notes et références

  1. Les handicapés du clavier
  2. (en-US) « History of Short Message Service (SMS) - Best Text Marketing », sur www.besttextmarketing.com (consulté le )
  3. Pour une comparaison des pratiques orthographiques en français en situation de clavardage (IRC) chez les adolescents et les adultes, voir l'étude d'Anaïs Tatossian de l'Université de Montréal : http://epjb.edpsciences.org/articles/cmlf/pdf/2008/01/cmlf08012.pdf. Consulté le 21 février 2010.
  4. « Terminer un SMS par un point est une mauvaise idée », sur Slate
  5. (en) « Texting insincerely: The role of the period in text messaging », sur ScienceDirect
  6. Pa SAge a TaBa et Frayeur SMS de Phil Marso.
  7. Fairon, Klein et Paumier, de l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve), « Faites don de vos SMS à la science ! ;-) », www.smspourlascience.be (consulté le ).
  8. « sms4science » (consulté le )
  9. Comité de lutte contre le langage sms et les fautes volontaires sur Internet, « Page d'accueil », sms.informatiquefrance.com (consulté le )
  10. Le Figaro,
  11. http://www.bonnesnouvelles.net/premierromansms.htm

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Bibliographie

  • Jacques Anis, Parlez-vous texto ? Guide des nouveaux langages du réseau, le cherche midi, Paris, 2001 (ISBN 2862748889)
  • Aurelia Dejond, La cyberl@ngue française, La renaissance du livre, 2002
  • Cédrick Fairon, Jean René Klein et Sébastien Paumier, Le langage SMS. Louvain-la-Neuve, P.U.Louvain, Cahiers du Cental, 3.1., 2006a.
  • Cédrick Fairon, Jean René Klein et Sébastien Paumier, Le Corpus SMS pour la science. Base de données de 30.000 SMS et logiciels de consultation, CD-Rom, Louvain-la-Neuve, P.U.Louvain, Cahiers du Cental, 3.2, 2006b.
  • Émilie Guimier de Neef et Jean Véronis, Le traitement des nouvelles formes de communication écrite, dans Gérard Sabah (dir.), Compréhension des langues et interaction, Hermès-Lavoisier (ISBN 2-7462-1256-0)
  • F. Mourlhon-Dallies et J.-Y. Colin, Des didascalies sur Internet ?, 1999
  • Rachel Panckhurst (2010), "Texting in three European languages : does the linguistic typology differ ?", Actes du Colloque i-Mean 2009 Issues in Meaning in Interaction, University of the West of England, Bristol, avril,http://www.uwe.ac.uk/hlss/llas/events/0809/i-mean/index.shtml.
  • Rachel Panckhurst, (2009), « Short Message Service (SMS) : typologie et problématiques futures. », in Arnavielle T. (coord.), Polyphonies, pour Michelle Lanvin, Université Paul-Valéry Montpellier 3, p. 33-52.
  • Rachel Panckhurst, Catherine Détrie, Cédric Lopez, Claudine Moïse, Mathieu Roche, Bertrand Verine (2014), « 88milSMS. A corpus of authentic text messages in French », produit par l’Université Paul-Valéry Montpellier et le CNRS, en collaboration avec l’Université catholique de Louvain, financé grâce au soutien de la MSH-M et du Ministère de la Culture (Délégation générale à la langue française et aux langues de France) et avec la participation de Praxiling, Lirmm, Lidilem, Tetis, Viseo. ISLRN : 024-713-187-947-8, http://88milsms.huma-num.fr/
  • Isabelle Piérozak, Le français tchaté, un objet à géométrie variable ?, coll. « Langage & Société » n° 104, 2003-2004