Lac d'Antre
Cet article est une ébauche concernant un lac de France, le département du Jura et le massif du Jura.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Lac d'Antre | |||
 Le lac d’Antre dominé par la Roche d'Antre. | |||
| Administration | |||
|---|---|---|---|
| Pays | France | ||
| Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||
| Département | Jura | ||
| Géographie | |||
| Coordonnées | 46° 24′ 51,66″ N, 5° 44′ 59,4″ E | ||
| Montagne | Massif du Jura | ||
| Superficie | 7,5 ha |
||
| Longueur | 420 m | ||
| Largeur | 240 m | ||
| Altitude | 800 m | ||
| Profondeur | 6 m |
||
| Volume | 600 000 m3 | ||
| Hydrographie | |||
| Émissaire(s) | L’Héria | ||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Franche-Comté
| |||
modifier  |
|||
Le lac d’Antre est un lac français situé dans le département du Jura à 800 m d'altitude. C’est un site sonore remarquable.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le lac d'Antre est situé au fond d’un cirque rocheux presque fermé. Il est dominé de plus de 160 m par la Roche d'Antre. Le lac domine la vallée de l'Héria et le village de Villards-d'Héria situés au nord-ouest de plus de 150 m. Il est situé sur le territoire de la commune de Villards-d'Héria.
Occupation[modifier | modifier le code]
Le lieu fut occupé à partir du Ier siècle de notre ère et fut abandonné au IIIe siècle. Un temple dédié à Mars fut bâti sur les bords du lac[1]. Quelques fragments d'un calendrier gaulois en ont été retirés, de la même facture que le célèbre calendrier de Coligny, beaucoup plus complet[2].
La particularité hydrogéologie du site est sans doute la raison de l’implantation de ce sanctuaire : les eaux du trop plein du lac resurgissent, après un parcours de douze heures, au pont des Arches à Villards-d’Heria.
Les anciens avaient remarqué la correspondance entre l’écoulement des eaux du lac et la source de l’Héria. On peut imaginer que le débit était réglé en amont par un système de vannes, pour que les variations de la résurgence impressionnent les pèlerins.
À la fin du XIXe siècle, les artisans installés le long du ruisseau mirent à profit ce phénomène naturel : en ouvrant les vannes le soir, l’eau s’acheminait durant la nuit et permettait de faire fonctionner le matin les ouvrages hydrauliques ; les vannes étaient refermées alors jusqu’au soir.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Bernard Girard, Bernard Loye, « Lac d'Antre », sur racinescomtoises.net, (consulté le ).
- Antoine Héron de Villefosse, « Le calendrier du lac d'Antre », Comptes-rendus des séances de l année - Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 42, no 2, , p. 264–272 (DOI 10.3406/crai.1898.71173, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre-Joseph Dunod, La découverte de la ville d'Antre, en Franche-Comté, avec des questions curieuses pour éclaircir l'histoire civile et ecclésiastique de cette province, Paris, 1697.
- Lucien Lerat, La ville d'Antre, mythes et réalités, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1965.
- Arnaud Vendryes, La grange du Lac d'Antre à travers les Archives, in Société d’Émulation du Jura, Travaux, 2008.
- Jean-Marc Brochot, La terre Antre les eaux', 123p, 2023.
