La Théorie de l'information (roman)
La Théorie de l'information | ||||||||
Auteur | Aurélien Bellanger | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Roman | |||||||
Éditeur | Gallimard | |||||||
Collection | Blanche | |||||||
Date de parution | ||||||||
Nombre de pages | 496 | |||||||
ISBN | 9782070138098 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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La Théorie de l'information est le premier roman d'Aurélien Bellanger paru en 2012 aux éditions Gallimard.
Résumé
[modifier | modifier le code]Pascal Ertanger, éditeur de jeux en BASIC, pornographe amateur, pirate récidiviste et investisseur inspiré, devient milliardaire à la suite de la lecture d'un article publié en 1948 par Claude Shannon, intitulé « La Théorie de l'information ».
Inspirations
[modifier | modifier le code]Aurélien Bellanger avoue s'être inspiré des biographies de Paul-Loup Sulitzer, Marcel Dassault, Martin Bouygues, Thierry Breton et Xavier Niel pour rédiger son roman[1].
Réception critique
[modifier | modifier le code]À la sortie de son premier roman La Théorie de l'information, Sylvain Bourmeau dans Libération et Élisabeth Philippe dans Les Inrockuptibles comparent l'écrivain à Michel Houellebecq[2],[3]. Dans La Croix, Sabine Audrerie s'interroge : « S’il fallait chercher un lien, on pourrait retenir la volonté de s’inscrire dans l’héritage balzacien »[4].
Dans L’Express, Jérôme Dupuis n'est pas élogieux, trouvant le livre ennuyeux. Il y voit un Houellebecq « sans humour, sans sexe, sans aphorisme et sans mélancolie »[5].
Quant au style littéraire d'Aurélien Bellanger, Sylvain Bourmeau le qualifie de volontairement transparent, inspiré du style de l'encyclopédie Wikipédia[2]. Le directeur du magazine Lire, Philippe Delaroche, qualifie cette écriture de « poison Wikipédia »[6].
Pour le site Slate, ce n'est pas « le roman attendu de la génération Internet mais plutôt le roman de la génération Minitel, une méditation triste sur la croissance perdue »[7].
Lors de son bilan littéraire de l'année le magazine culturel Les Inrocks inclut ce roman dans les 25 meilleurs livres de l'année 2012[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Aurélien Bellanger, le nouveau Houellebecq ? », Les Inrocks, (lire en ligne)
- Sylvain Bourmeau, « La Théorie de l’information, un puissant avatar de l'époque », Libération, (lire en ligne)
- Élisabeth Philippe, « Aurélien Bellanger, l’une des révélations de la rentrée littéraire », Les Inrockuptibles, (lire en ligne)
- Sabine Audrerie, « Des souris et des hommes », La Croix, (lire en ligne)
- Jérôme Dupuis, « Aurélien Bellanger, ennuyeux comme un annuaire électronique », L'Express, (lire en ligne)
- « Le match des critiques : que vaut le dernier livre d'Aurélien Bellanger ? » dans L'Express, 19 septembre 2012 Voir en ligne
- Vincent Glad, « La théorie du déclin français », Slate.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Les livres qui ont marqué l’année 2012 selon les Inrocks par le service littéraire dans Les Inrocks du 31 décembre 2012.