La Puissance d'exister
Manifeste hédoniste
La Puissance d'exister Manifeste hédoniste | |
Auteur | Michel Onfray |
---|---|
Pays | France |
Genre | Essai |
Éditeur | Grasset |
Collection | Essais et documents |
Date de parution | |
Type de média | Livre papier |
Nombre de pages | 240 |
ISBN | 978-2246716914 |
modifier |
La Puissance d'exister est un ouvrage écrit par Michel Onfray, publié en 2006 aux éditions Grasset.
Sous-titré comme étant un « manifeste hédoniste », l'auteur synthétise ses précédents ouvrages axé sur son raisonnement hédoniste.
Sa préface autobiographique relate son placement à l'orphelinat à l'âge de 10 ans ou dès la première phrase, il relève le traumatisme "Je suis mort à l'âge de dix ans, une belle après-midi d'automne, dans une lumière qui donne envie de l'éternité". Il décrit par la suite l’organisation quotidienne de l’institution dirigé par des religieux salésiens confronté à « l’injustice délibérément infligée par ceux qui théoriquement [nous] invitaient à la justice », il a « serré les dents » et dit avoir gardé sa « colère intacte, sans haine, sans ressentiment, sans rancune, mais disponible pour ceux qui n’ont pas les moyens d’y recourir, trop détruits par les brutes ».
Entre adultes maltraitants et « tripoteurs », il décrit son intérêt pour les arts et plus particulièrement pour la littérature comme une échappatoire à son quotidien : « Moments sublimes au même titre que les heures de lecture. L’art me prouvait que si le monde des vivants est un enfer, il contient aussi des paradis ».
Reconnaissant que chacun de ses trente livres précédents découle « d’une opération de survie menée depuis l’orphelinat », il répète son absence de haine, de mépris et de tout désir de vengeance, en empruntant à l’Éthique de Spinoza « l’heureuse formule » : la puissance d’exister dont il ne veut, écrit-il, que « la culture et l’expansion ».
L'ouvrage est découpé en six parties dont chacune est subdivisée en trois chapitres. La première partie décrit "une méthode alternative", la deuxième partie "une éthique élective", la troisième partie « une érotique solaire », la quatrième partie « une esthétique cynique », la cinquième partie "une bioéthique prométhéenne" et la dernière partie "une politique libertaire".
Notes et références
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Jean-Michel Maldamé, « Michel Onfray ou l'hédonisme comme religion », Études, no 409, , p. 484-494 (ISSN 0014-1941, DOI 10.3917/etu.095.0484, lire en ligne ).