Là où je me terre

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Là où je me terre
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Auteur
Date de parution
Lieu de publication
Éditeur
Nombre de pages
208Voir et modifier les données sur Wikidata
ISBN 13
978-2-89091-719-4
978-2-89091-720-0
978-2-89091-721-7Voir et modifier les données sur Wikidata

Là où je me terre est le premier roman de l'autrice et sociologue Caroline Dawson. Il est publié en 2020 aux Éditions du remue-ménage.

Résumé[modifier | modifier le code]

Là où je me terre nous plonge au cœur de l'histoire d'une famille chilienne contrainte de quitter son pays natal pour échapper à la terreur du régime de Pinochet. Le récit débute à Noël 1986, alors que la famille Dawson arrive à Montréal en quête d'un refuge[1]. Le lecteur est introduit à travers les yeux de Caroline, une fillette de sept ans, à l'univers complexe de l'exil et de l'intégration.

Le récit dépeint également les étapes de l'installation de la famille dans leur nouveau pays, alors qu'ils sont accueillis à l'hôtel avec d'autres réfugiés politiques. Des premiers pas hésitants à la découverte de Montréal-Nord, en passant par l'apprentissage du français dans la classe d'accueil de madame Thérèse. Caroline fait face aux moqueries des autres enfants concernant ses cheveux et sa boîte à lunch, et elle est confrontée à la misère des rues d'Hochelaga, témoignant des réalités difficiles de l'immigration.

Au fur et à mesure que Caroline grandit, le récit explore les différentes facettes de son expérience d'immigrante, marquée par la nécessité de s'effacer pour mieux s'intégrer. Pourtant, en dépit des défis et des sacrifices, Caroline refuse de rester silencieuse. Son récit révèle non seulement les luttes et les préjugés auxquels sa famille est confrontée, mais aussi sa propre quête de vérité et d'identité.

Thèmatiques abordées[modifier | modifier le code]

Là où je me terre plonge les lecteurs dans l'univers d'une enfant confrontée aux défis de l'immigration forcée, ses parents ayant fui le Chili pour échapper à la dictature. Dawson décrit avec émotion les luttes de ses parents pour survivre dans un environnement hostile, tout en révélant ses propres batailles pour s'intégrer dans une société qui la rejette. Son récit révèle les tensions familiales, les luttes de classes et les défis de l'identité culturelle dans un contexte où l'amour maternel émerge comme la force motrice derrière son endurance[2]. La langue est également une thématique importante de l'œuvre.

Style d'écriture[modifier | modifier le code]

Dawson caractérise son écriture de maternelle[3] et de « simple »[4], voulant que son livre soit accessible et facile à lire, notamment par sa mère, pour qui le français est une deuxième langue et qui ne vient pas du milieu académique. L'autrice explique le style fragmenté de son œuvre par le fait qu'elle l'a écrit principalement de soir, après que ses deux jeunes enfants soient couchés[3].

Réception de l’œuvre[modifier | modifier le code]

Le livre figure parmi les 20 livres les plus empruntés par les abonnées de BAnQ en 2021[5] et en 2022[6].

Le premier ministre du Québec, François Legault, fait l'éloge du roman sur ses réseaux sociaux en mars 2021[7],[4].

En décembre 2021, un total de 17 152 exemplaires avaient été vendus[4].

Adaptations[modifier | modifier le code]

Une adaptation théâtrale, adaptée par Michel Nadeau et mise en scène par Guillaume Pepin, a été présentée au Théâtre La Bordée du 31 octobre au 5 novembre 2023 [8],[9].

Une version audio du roman, lu par Kathy-Alexandra Retamal Villegas, est disponible gratuitement sur la plateforme Ohdio de Radio-Canada, depuis 2022[10].

Éditions[modifier | modifier le code]

Distinctions et prix[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Là où je me terre, lu par Kathy-Alexandra Retamal Villegas, 2022, OhDio [1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dominic Tardif, « «Là où je me terre»: la colère et la gratitude de Caroline Dawson », sur Le Devoir, (consulté le )
  2. Victor Piché, « Caroline Dawson, Là où je me terre », Hommes & migrations. Revue française de référence sur les dynamiques migratoires, no 1336,‎ , p. 230 (ISSN 1142-852X, DOI 10.4000/hommesmigrations.13839, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Mères et autrices », sur La Presse+, (consulté le )
  4. a b et c « Caroline Dawson se trouve chanceuse », sur La Presse+, (consulté le )
  5. « La Grande Bibliothèque dévoile son palmarès 2021 des documents les plus empruntés », sur Le Lien MULTIMÉDIA: : le portail des professionnel·le·s du numérique au Québec (consulté le )
  6. « Les livres les plus empruntés par les adultes en 2022 », sur BAnQ (consulté le )
  7. François Legault, « Publication », sur Facebook,
  8. « les éditions du remue-ménageAdaptation théâtrale de Là où je me terre - les éditions du remue-ménage », (consulté le )
  9. « LÀ OÙ JE ME TERRE - 31 oct. / 25 nov. Théâtre La Bordée », sur Théâtre La Bordée (consulté le )
  10. « Là où je me terre, en livre audio : l'émotion de partager un destin commun », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )