L'Homme qui en savait trop (Chesterton)

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L'Homme qui en savait trop
Auteur G. K. Chesterton
Pays Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Genre Nouvelles policières
Version originale
Langue Anglais britannique
Titre The Man Who Knew Too Much and other stories
Éditeur Cassel & Co
Lieu de parution Londres
Date de parution 1922
Version française
Traducteur Marie-Odile Fortier-Masek
Éditeur Éditions L'Âge d'Homme
Lieu de parution Lausanne ; Paris
Date de parution 1984
Type de média Livre papier
Nombre de pages 173

L'Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much and other stories) est un recueil de nouvelles policières de G. K. Chesterton publié en 1922 par Cassel & Co. L'ouvrage rassemble douze nouvelles, dont les huit premières concernent le détective surnommé l' « Homme qui en savait trop », tandis que les quatre dernières mettent en scène d'autres personnages. En français, ces quatre derniers textes sont parfois regroupés sous le titre du premier d'entre eux : Les Arbres d'orgueil.

Les douze nouvelles du recueil[modifier | modifier le code]

Les titres français sont ceux de la traduction française signée Marie-Odile Fortier-Masek et parue aux Éditions L'Âge d'Homme

Cycle L'Homme qui en savait trop[modifier | modifier le code]

  1. Le Visage dans la cible (The Face in the Target)
  2. Le Prince de l'évasion (The Vanishing Prince)
  3. L'Âme de l'écolier (The Soul of the Schoolboy)
  4. Le Puits sans fond (The Bottomless Well)
  5. Le Trou dans le mur (The Hole in the Wall)
  6. La Marotte du pêcheur (The Fad of the Fisherman)
  7. L'Idiot de la famille (The Fool of the Family)
  8. La Vengeance de la statue (The Vengeance of the Statue)

Autres nouvelles[modifier | modifier le code]

  1. Les Arbres d'orgueil (The Trees of Pride)
  2. Le Jardin enfumé (The Garden of Smoke)
  3. Le Cinq de pique (The Five of Swords)
  4. La Tour de la trahison (The Tower of Treason)

Horne Fisher[modifier | modifier le code]

Le personnage principal des huit premières nouvelles, Horne Fisher, est un détective malchanceux : il en sait trop. En effet, il se trouve être dangereusement proche des sphères du pouvoir. Il s'en explique dans la huitième et dernière nouvelle : « Le Premier ministre est un ami de mon père. Le ministre des Affaires étrangères a épousé ma sœur. Le chancelier de l'Échiquier est mon cousin germain. »[1] Fisher a donc connaissance de secrets d'État qui l'embarrassent plus qu'ils ne l'aident dans ses investigations, car, s'ils lui permettent de démasquer les coupables, la plupart de ses enquêtes tournent court. Le meurtrier s'échappe parce qu'un procès aurait des conséquences politiques trop néfastes.

Fisher a pour auxiliaire un journaliste politique, Harold March, qui, loin d'être un faire-valoir à la manière d'un docteur Watson, sert plutôt de porte-parole à Chesterton pour exprimer sa philosophie et ses paradoxes.

Traduction française[modifier | modifier le code]

Référence[modifier | modifier le code]

  1. Chesterton, La Vengeance de la statue, dans L'Homme qui en savait trop, Lausanne, Éditions L'Âge d'Homme, p. 156.

Liens externes[modifier | modifier le code]