Kosvinski Kamen

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Kovinski Kamen
Vue du Kovinski Kamen.
Vue du Kovinski Kamen.
Géographie
Altitude 1 519 m[1]
Massif Oural
Coordonnées 59° 30′ 59″ nord, 59° 03′ 38″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la Russie Russie
Oblast Sverdlovsk
Géologie
Roches Pyroxénite, dunite
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
(Voir situation sur carte : Russie européenne)
Kovinski Kamen
Géolocalisation sur la carte : oblast de Sverdlovsk
(Voir situation sur carte : oblast de Sverdlovsk)
Kovinski Kamen

Le Kosvinski Kamen, ou mont Kosvinski[2] ou Rostesnoï Kamen (russe : Косвинский камень, Косьвинский камень, Ростесной камень), est une montagne dans de l'Oural septentrional, dans l'oblast de Sverdlovsk, en Russie[3],[4].

Son sommet est dépourvu de végétation avec une surface rocheuse inégale et de petits lacs alimentés par la fonte des neiges. La rivière Kosva s'écoule sur un flanc de la montagne, d'où son nom[4].

La Grande Encyclopédie soviétique décrit le mont Kosvinski comme un « massif montagneux » d’une altitude de 1 519 m et d'une circonférence d'environ 40 kilomètres. Son sol est constitué de pyroxénites et de dunites du Paléozoïque inférieur et moyen. Les pentes sont couvertes de conifères et de bouleaux jusqu’à 900 à 1 000 m, avec une toundra alpine au-dessus[5].

Installation militaire[modifier | modifier le code]

Selon un article paru en 1997 dans le Washington Times, un rapport de la CIA indiquait qu'il y avait des travaux de construction pour un « poste de commandement stratégique de survie nucléaire au mont Kosvinski ». Le gouvernement russe a par la suite déclaré que le bunker avait été achevé en tant qu'installation du système de continuité du gouvernement en 1996[6]. Il a été conçu pour résister aux armes pénétrantes et remplit un rôle similaire à celui du complexe américain de Cheyenne Mountain[7],[8]. L’échéance de la date d’achèvement de Kosvinski est considérée comme une réponse à l’intérêt des États-Unis pour une nouvelle arme anti-bunker nucléaire, et de la déclaration du déploiement du B61Mod 11 en 1997 : Kosvinski est protégé par environ 300 mètres de granite[9].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

  • Mont Iamantaou, une autre installation souterraine soviétique puis russe.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Visualisation sur la carte topographique locale.
  2. (en) Greg Austin et Alexey D. Muraviev, The Armed Forces of Russia in Asia, I.B. Tauris, , 402 p. (ISBN 978-1-86064-485-6, lire en ligne), p. 187
  3. L'Encyclopédie Brockhaus et Efron décrit sa situation à l'intérieur de l'Empire russe dans le gouvernement de Perm, l'ouïezd de Verkhotourié et l'okroug de l'usine de cuivre Bogoslovsky (Богословский медноплавильный завод)
  4. a et b (ru) Косвинский камень, Encyclopédie Brockhaus et Efron
  5. (ru) Косвинский камень, Grande Encyclopédie soviétique
  6. (en) Bill Gertz, « Moscow builds bunkers against nuclear attack », The Washington Times,
  7. (en) « Window on Heartland: Geopolitical notes on Eastern Europe, the Caucasus and Central Asia » [archive du ],
  8. (en) Bill Gertz, « Moscow builds bunkers against nuclear attack », sur Global security, The Washington Times, .
  9. (en) Weapons of mass destruction, « Kosvinsky Mountain, Kos'vinskiy Kamen', Gora, MT 59°31'00"N 59°04'00"E, Russia », sur Global Security