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Karl Huber (1915-2002)

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Karl Huber
Illustration.
Portrait, 1971.
Fonctions
Chancelier de la Confédération suisse
Élection 14 décembre 1967
Réélection 8 décembre 1971
10 décembre 1975
5 décembre 1979
Prédécesseur Charles Oser
Successeur Walter Buser
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Gall
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès Köniz
Nationalité suisse
Parti politique Parti démocrate-chrétien
Diplômé de Université de Berne

Karl Huber, né le à Saint-Gall (originaire de Häggenschwil) et mort à Köniz le , est une personnalité politique suisse, membre du parti démocrate-chrétien.

Origines et famille

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Karl Huber naît le à Saint-Gall. Il est originaire de Häggenschwil, dans le même canton[1]. Son père, Johann Karl, est chef de bureau dans une banque ; sa mère est née Mathilde Beatrix Hässig[1].

Il épouse en 1945 Elisabeth Pauline Fink[1].

Études et parcours professionnel

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Après avoir obtenu sa maturité gymnasiale à l'École cantonale de Saint-Gall (de), il fait des études de droit à l'Université de Berne où il obtient le titre de docteur en droit en 1939[1]. Le service militaire qu'il doit effectuer pendant la Seconde Guerre mondiale l'empêche de devenir avocat[2].

En 1941, il est engagé comme juriste au Département de l’économie. Il en devient le secrétaire général en 1954[1].

Chancelier de la Confédération

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Il est élu chancelier de la Confédération au premier tour en 1967[2]. La « formule magique » valable pour le Conseil fédéral s'applique pour la première fois à la Chancellerie : il est en effet assisté d’un vice-chancelier radical, Jean-Marc Sauvant, et d’un vice-chancelier socialiste, Walter Buser[2].

Dès sa nomination, Karl Huber rationalise la manière dont le Conseil fédéral prend des décisions : il uniformise la présentation des dossiers, fixe les règles à suivre pour la préparation des textes de loi (procédure de consultation) et élabore des lignes directrices de la politique du Conseil fédéral pour la législature à venir[2]. Il institue également des réunions régulières entre les quatre partis gouvernementaux et le gouvernement, appelées entretiens de Watteville, afin de faciliter la recherche de solutions consensuelles[2],[3]. Ces réformes sont officialisées dans la loi de 1978 sur l’organisation de l’administration. Les droits politiques sont condensés dans une seule loi approuvée en votation populaire le , alors qu'il découlaient d'une multitude de textes auparavant[2].

Distinction

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Peu avant son départ à la retraite en 1981[réf. souhaitée], l'Université de Fribourg lui décerne le titre de docteur honoris causa[1].

Il meurt le à Köniz, dans le canton de Berne[1].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g Ralf Heckner (trad. André Naon), « Karl Huber (1915-2002) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a b c d e et f « Parcours à travers l'histoire de la Chancellerie fédérale », sur Administration fédérale (Suisse) (consulté le )
  3. Le Conseil fédéral, « Entretiens de Watteville », sur Administration fédérale (Suisse), (consulté le )

Liens externes

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