José Álvarez Baragaño
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José Álvarez Baragaño, né le à Pinar del Río (Cuba) et mort le à La Havane, est un poète, essayiste, critique d'art cubain, appartenant au mouvement surréaliste.,
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études en sciences sociales, José Álvarez Baragaño rejoint le groupe littéraire "Generación del 50", apparu juste après la Seconde Guerre mondiale, comprenant une vingtaine d'écrivains hispanophones dont Juan Goytisolo ou Juan Marsé.
Sous la dictature de Fulgencio Batista, il s'exile à Paris (1951-1954), où il rencontre les surréalistes André Breton et Benjamin Péret, qui auront une grande influence sur sa poésie. C'est d'ailleurs à Paris qu'il publiera son premier recueil significatif.
Après la révolution cubaine, à laquelle il participe activement, il fut l'un des premiers adhérents à l'Unión de Escritores y Artistas de Cuba. À partir de 1961, il enseigne l'histoire de l'art et la littérature tout en étant critique d'art pour des quotidiens cubains comme Lunes de Revolución.
Disparu à l'âge de vingt-neuf ans à la suite d'une rupture d'anévrisme cérébral, son œuvre reste méconnue en France[1].
Œuvre
[modifier | modifier le code]- Cambiar de vida (1952), édition bilingue au Soleil Noir, Paris
- El amor original (1955)
- Lam que es, essai sur son ami Wifredo Lam (1957)
- Poesía, revolución del ser (1960)
- Himno a las milicias y sus poemas (1961)
- Poesía color de libertad, anthologie (1977, posthume)
Sources
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Couffon, Poésie cubaine du XXe siècle (éd. bilingue), Patiño, Genève, 1997, p. 276-277 (Analogías de París / Analogies de Paris) et p. 505 (notice biographique) (ISBN 2-88213-025-2)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Citons deux parutions en revue : « Ma patrie est Cuba », « Derniers poèmes », poèmes traduits par Pierre Gamarra, dans Europe n°409-410, mai-juin 1963 et « Hymne à la mort », poème traduit par François Lopez, dans L’Arc n°23, automne 1963.