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Joseph François Dupont-Grandjardin

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Joseph, François Dupont-Grandjardin
Fonctions
Député français
Maire de Mayenne
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
Nationalité
Activité

Joseph François Dupont-Grandjardin (, Alençon - , Laval), est un homme politique français.

Il exerce dès avant 1775 les fonctions de juge criminel de Mayenne. Il est nommé successivement colonel de la garde nationale de cette ville en , puis maire en 1790. Il est élu le président de la Société des amis de la Constitution[1].

Il est maire de Mayenne quand il est élu aux Élections législatives de 1791 le cinquième[2] des députés mayennais à l'Assemblée législative. Il siége dans la majorité, fait décréter le paiement des pensions de retraite des gardes nationales.

Non réélu la Convention, il est nommé commissaire des guerres le , et destitué en 1793. Alors il vient se fixer dans une petite propriété qu'il possède à Nuillé-sur-Ouette. L'obscurité où il vit n'empêche pas qu'un mandat d'arrêt est lancé contre lui le 21 nivôse 1794. Quelques jours après, il est amené dans les prisons de Laval. Il est jugé par la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne, il est guillotiné le .

Jugement de la commission militaire révolutionnaire du 6 pluviôse an II.... Au nom de la république Française, la commission révolutionnaire , établie dans le département de la Mayenne , a rendu le jugement suivant.

  • Vu l'interrogatoire de Joseph-François Dupont-Grandjardin, né à Alençon, département de l'Orne, demeurant ordinairement dans la commune de Mayenne, et dernièrement dans celle de Nuillé-sur-Ouette, ex-député à l'assemblée législative; ....
  • Entendu le républicain Volcler, accusateur public, en ses conclusions, la commission militaire révolutionnaire condamne à la peine de mort le nommé Joseph-François Dupont-Grandjardin, comme ayant conspiré contre la souveraineté du peuple français ; comme complice et adhérent des ennemis de la patrie, complicité que démontre évidemment le vote qu'il a émis pour l'infâme Lafayette, et les soupçons fondés d'intelligence avec un des chefs[3] de la horde de la Vendée; enfin comme surpris dans un territoire voisin de celui qu'occupaient les ennemis de la république. Et sera le présent jugement exécuté sur le champ.

Notes et références

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  1. A la chapelle de l'église des Capucins de Mayenne.
  2. Par 136 voix sur 255 votants.
  3. Il s'agit de Nicolas Besnier de Chambray, son beau-frère.

Sources partielles

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Liens externes

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