Joseph-Marie Callery

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Joseph-Marie Callery
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
VoulangisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Giuseppe Gaetano Pietro Massimo Maria CalleriVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Alphonse Callery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions
Œuvres principales
Sépulture de Callery au cimetière de Montmartre.

Joseph-Gaëtan-Pierre-Maxime-Marie Callery ( à Turin à Voulangis) était un missionnaire et sinologue.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Gaetano Calleri, fabricant d’étoffes de soie à Turin, et d’Anna-Maria-Antonia Gazolla, tailleuse d’étoffes.

Il épouse Henriette-Louise-Clémentine Quelquejeu le à Lisses (Essonne), ils reconnaissent 6 enfants lors de ce mariage.

Il fut incorporé au diocèse de Chambéry. Il entra laïque au séminaire des Missions étrangères de Paris à la fin de , fut ordonné prêtre le , reçut sa destination pour la Corée, et partit de Paris le pour s'embarquer au Havre le 21 du même mois. L'entrée en Corée étant impossible, il resta à Macao ; en 1842, il est renvoyé de la Société des Missions étrangères.

Il devint l'interprète de de Lagrené lors de son ambassade en Chine en 1844, et eut une part réelle dans le succès des négociations sur le traité de Whampoa. Il était attaché au ministère des Affaires étrangères en qualité de secrétaire-interprète pour le chinois.

Lors de ses voyages en Asie (Java, Philippines, Chine), il rapporte différents végétaux inconnus en Europe dont une espèce de poirier que Joseph Decaisne décrit en 1872 et nomme Pyrus calleryana en hommage à son « importateur ». D'autres espèces telles que Eugenia calleryana sont aussi nommées en son hommage.

Il est inhumé au cimetière Montmartre (19e division), avec son fils l'historien Alphonse Callery (1847-1909).

Il est le père de Stéphanie-Joséphine, née le , religieuse et sœur Casimir Callery qui a accompagné Bernadette Soubirous à l’infirmerie du couvent Saint-Gildard de Nevers.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Systema phoneticum scripturæ sinicæ a J. M. Callery, missionnario apostolico in Sinis, e Taurinensis Scientiarum Academia membro, etc. - Macao, mdcccxli, Pars i, pp. v-84-xxxvi-65 ; Pars ii, p. 501.
  • Dictionnaire encyclopédique de la langue chinoise (Avertissement et spécimen). Typographie Firmin-Didot frères, Paris, 1844, gr. in-8, pp. xv-40.
  • Mémoire sur la Corée, Revue de l'Orient, 1844, pp. 273-293.
  • Insurrection en Chine, depuis son origine jusqu'à la prise de Nankin (1853), Paris, Librairie Nouvelle, 15 bd des Italiens.
  • Voyages sur les côtes de Chine faits en 1838, extrait des Nouvelles Annales des Voyages, A.Pihan de la Forest, Imprimeur rue des Noyers, 46 pages.
  • Le Li-Ki, ou le mémorial des rites, traduit pour la première fois du chinois, et accompagné de notes, de commentaires et du texte original par J-M Callery. Un vol. in-4°.

Sources biographiques[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]